Il y a la démonstration mathématique puis il y a la réalité politique et stratégique de l’entreprise. Voilà le reproche que l’on pourrait faire au WWF France après la publication d’une étude sur le redressement d’EDF. L’association de défense de l’environnement propose en effet que le groupe se sorte de ses difficultés financières en se détournant du nucléaire. « Alors que la présentation de la Programmation pluriannuelle de l’énergie est prévue dans les prochaines semaines, la vraie question sous-jacente qui déterminera les choix du Président de la République et du gouvernement est l’avenir d’EDF. Il est temps de mettre fin aux faux débats : la réduction de la part du nucléaire et le sauvetage d’EDF ne sont pas des enjeux opposés sur le plan économique et énergétique » explique le texte d’introduction de l’étude.
« Premier producteur d’électricité en Europe, EDF est aujourd’hui lourdement endettée et sa situation financière ne cesse de se dégrader : sa dette nette a atteint 43 milliards d’euros et son free cash-flow est négatif depuis 11 ans. EDF ne génère pas suffisamment de ressources pour rembourser ses dettes et, sans évolution de son modèle, ses résultats ne s’amélioreront pas sur la prochaine décennie. Si un changement du modèle économique d’EDF est désormais un impératif face à l’ampleur de la crise financière de cette entreprise systémique pour l’économie française, l’étude révèle que la transition énergétique n’est pas contraire aux intérêts économiques d’EDF mais représente une opportunité pour assurer l’avenir du groupe, prisonnier de son modèle historique » continue le WWF.
Le texte propose ainsi de fermer les vingt-trois réacteurs et céder des actifs pour retrouver l’équilibre financier. Pour montrer comment le groupe peut se mettre à produire en renouvelable autant qu’avec le nucléaire, le texte propose parmi les mesures « une contribution de l’Etat conditionnée à l’engagement total du groupe dans la transition énergétique du pays, qui permettrait de combler l’écart qui restera à franchir afin d’assainir le modèle économique d’EDF. »
« Premier producteur d’électricité en Europe, EDF est aujourd’hui lourdement endettée et sa situation financière ne cesse de se dégrader : sa dette nette a atteint 43 milliards d’euros et son free cash-flow est négatif depuis 11 ans. EDF ne génère pas suffisamment de ressources pour rembourser ses dettes et, sans évolution de son modèle, ses résultats ne s’amélioreront pas sur la prochaine décennie. Si un changement du modèle économique d’EDF est désormais un impératif face à l’ampleur de la crise financière de cette entreprise systémique pour l’économie française, l’étude révèle que la transition énergétique n’est pas contraire aux intérêts économiques d’EDF mais représente une opportunité pour assurer l’avenir du groupe, prisonnier de son modèle historique » continue le WWF.
Le texte propose ainsi de fermer les vingt-trois réacteurs et céder des actifs pour retrouver l’équilibre financier. Pour montrer comment le groupe peut se mettre à produire en renouvelable autant qu’avec le nucléaire, le texte propose parmi les mesures « une contribution de l’Etat conditionnée à l’engagement total du groupe dans la transition énergétique du pays, qui permettrait de combler l’écart qui restera à franchir afin d’assainir le modèle économique d’EDF. »