Le mois de mars a été bien mauvais pour les herbicides et particulièrement le glyphosate. Après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que ce produit pouvait avoir des conséquences sur la santé en participant au développement de cancer (notre article), c’est maintenant sur un autre volet sanitaire que le produit est montré du doigt.
D’après une étude publiée le 25 mars par le journal de la Société états-unienne de microbiologie mBio, il existe un lien entre le glyphosate, le 2-4 D et le Dicamba et la résistance aux antibiotiques de certaines bactéries. « Cette étude montre que lorsque les bactéries sont exposées à ces herbicides sous leurs formes commerciales, elles changent de mode de réponse à un certain nombre d’antibiotiques, notamment l’ampicilline, la ciprofloxacine et la tétracycline, médicaments largement utilisés pour traiter un large éventail de maladies mortelles » précise un communiqué de l’association Les Amis de la Terre qui s’est intéressée à ce sujet.
D’après une étude publiée le 25 mars par le journal de la Société états-unienne de microbiologie mBio, il existe un lien entre le glyphosate, le 2-4 D et le Dicamba et la résistance aux antibiotiques de certaines bactéries. « Cette étude montre que lorsque les bactéries sont exposées à ces herbicides sous leurs formes commerciales, elles changent de mode de réponse à un certain nombre d’antibiotiques, notamment l’ampicilline, la ciprofloxacine et la tétracycline, médicaments largement utilisés pour traiter un large éventail de maladies mortelles » précise un communiqué de l’association Les Amis de la Terre qui s’est intéressée à ce sujet.
Inquiétudes bien tardives
« Le Dicamba, le 2-4 D et le glyphosate sont utilisés depuis des décennies, alors comment se fait-il que leurs effets de résistance antibactérienne n’aient jamais été étudiés auparavant ? » s’interroge Les Amis de la Terre. Le directeur de cette dernière étude, Jack Heinemann, professeur de génétique à l’Université de Canterbury en Nouvelle Zélande explique que l’originalité de son travail repose sur le fait que les recherches ne se sont pas focalisées sur les risques mortels.
« C’est pour cela que Heineman et ses collègues ont décidé d’étudier si ces herbicides pouvaient produire des effets semblables. Ils inclurent dans leur étude le glyphosate, car il est chimiquement différent des deux autres. Mais à leur grande surprise, le glyphosate provoquait aussi une certaine résistance aux antibiotiques » continue le réseau d’associations.
Lire en intégralité le communique de la fédération Les Amis de la Terre
« C’est pour cela que Heineman et ses collègues ont décidé d’étudier si ces herbicides pouvaient produire des effets semblables. Ils inclurent dans leur étude le glyphosate, car il est chimiquement différent des deux autres. Mais à leur grande surprise, le glyphosate provoquait aussi une certaine résistance aux antibiotiques » continue le réseau d’associations.
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