Par principe l’optimisation fiscale n’est pas illégale. Les services des fiscalistes et avocats spécialisés sont rémunérés très chers justement pour que les entreprises ou les personnes qui le souhaitent payent le moins d’impôt possible. Par des montages complexes, il ne s’agit pas de tricher ou de mentir mais de bien naviguer dans le système fiscal pour minimiser ce que l’on doit. Ainsi, quand l’opinion public critique ces pratiques, c’est qu’elles sont jugées déloyales par rapport aux contribuables lambdas. A ce titre, le sort réservé à l’acteur Dany Boon est un cas d’école.
Car s’il ne s’agit pas d’une entreprise mais d’une personne, Dany Boon a déployé un discours très précis sur la question de l’impôt. A plusieurs reprises quand il est interrogé par les médias, il met en avant son patriotisme fiscal et le fait qu’il paye beaucoup d’impôt avec plaisir. « J’ai gagné cet argent grâce à mon pays, à l’éducation que j’y ai reçue, c’est normal que ça lui revienne », avait-il notamment confié au magazine Marianne il y a un an. Sur France 5, il avait même fanfaronné sur le fait qu’il avait refusé des montages complexes au Luxembourg. Autant d’éléments dans sa communication qui affaiblissent la réponse de l’acteur aux révélation de Mediapart sur la légalité de sa situation patrimoniale et fiscale.
Dans un petit documentaire publié en accès libre pendant la soirée de jeudi 24 janvier, Mediapart, affirme en s’appuyant sur des documents fiscaux de l’acteur qu’il a multiplié les résidences fiscales à l’étranger. Mais aussi qu’il a investi dans des fonds aux îles Caïmans et demandé des astuces pour éviter l’application des lois d’héritage français pour son patrimoine international. Aucune des ces initiatives n’est illégale donc, mais elles jurent avec l’image de bon contribuable prêt à payer cher pour participer à l’effort national. Sans communication abusive sur son comportement dans ce domaine, Dany Boon pourrait facilement arguer que c’est légal. Une leçon que beaucoup d’entreprises devraient retenir avant de développer une stratégie de communication axée sur l’engagement et la vertu.
Car s’il ne s’agit pas d’une entreprise mais d’une personne, Dany Boon a déployé un discours très précis sur la question de l’impôt. A plusieurs reprises quand il est interrogé par les médias, il met en avant son patriotisme fiscal et le fait qu’il paye beaucoup d’impôt avec plaisir. « J’ai gagné cet argent grâce à mon pays, à l’éducation que j’y ai reçue, c’est normal que ça lui revienne », avait-il notamment confié au magazine Marianne il y a un an. Sur France 5, il avait même fanfaronné sur le fait qu’il avait refusé des montages complexes au Luxembourg. Autant d’éléments dans sa communication qui affaiblissent la réponse de l’acteur aux révélation de Mediapart sur la légalité de sa situation patrimoniale et fiscale.
Dans un petit documentaire publié en accès libre pendant la soirée de jeudi 24 janvier, Mediapart, affirme en s’appuyant sur des documents fiscaux de l’acteur qu’il a multiplié les résidences fiscales à l’étranger. Mais aussi qu’il a investi dans des fonds aux îles Caïmans et demandé des astuces pour éviter l’application des lois d’héritage français pour son patrimoine international. Aucune des ces initiatives n’est illégale donc, mais elles jurent avec l’image de bon contribuable prêt à payer cher pour participer à l’effort national. Sans communication abusive sur son comportement dans ce domaine, Dany Boon pourrait facilement arguer que c’est légal. Une leçon que beaucoup d’entreprises devraient retenir avant de développer une stratégie de communication axée sur l’engagement et la vertu.