Un juge californien a rejeté une plainte déposée contre Twitter pour « soutien matériel » au groupe Etat islamique. Déposée par des proches de victimes d’un attentat en Jordanie en novembre dernier. « Aussi horribles que soient ces décès, Twitter ne peut pas être considéré comme un éditeur ou un porte-voix de la rhétorique haineuse de l’Etat islamique » a tranché le magistrat William Orrick. Ce n’est pas la première fois que des proches de victimes montrent du doigt les réseaux sociaux utilisés par le groupe terroriste. Au lendemain des attentats de novembre de Paris, le père d’une victime américaine avait aussi engagé en juin dernier une campagne judiciaire contre Twitter, Google et Facebook.
« Ces plates-formes, très utilisées par l’Etat islamique, sont régulièrement pointées du doigt, jugées trop lentes à supprimer les contenus haineux, qu’elles interdisent pourtant clairement dans leurs conditions d’utilisation. Ces contenus sont modérés a posteriori, une fois publiés, après avoir été signalés par d’autres utilisateurs » résume Le Monde .
« Ces plates-formes, très utilisées par l’Etat islamique, sont régulièrement pointées du doigt, jugées trop lentes à supprimer les contenus haineux, qu’elles interdisent pourtant clairement dans leurs conditions d’utilisation. Ces contenus sont modérés a posteriori, une fois publiés, après avoir été signalés par d’autres utilisateurs » résume Le Monde .
Responsabilité indirecte
Face au phénomène croissant et un certain systématisme dans l’utilisation des réseaux sociaux pour communiquer et revendiquer les attaques aux quatre coins du monde, les dirigeants des grands réseaux sociaux ont multiplié les annonces de bonne volonté. « Après les attentats du 13 novembre, les Etats-Unis et la France ont demandé aux géants du Web de s’impliquer davantage et de collaborer avec eux dans la lutte contre le terrorisme et la propagande djihadiste. Plusieurs rencontres ont, depuis, eu lieu entre ces gouvernements et les responsables de ces entreprises » décrypte le quotidien.
Le positionnement est compliqué pour ces firmes qui sont pressées de toutes parts. D’un côté elles doivent contenter les utilisateurs les plus soucieux de voir leurs données personnelles être protégées et de l’autre collaborer avec les autorités locales. Un casse-tête où les questions de responsabilité et d’éthique ont des répercutions importantes.
Le positionnement est compliqué pour ces firmes qui sont pressées de toutes parts. D’un côté elles doivent contenter les utilisateurs les plus soucieux de voir leurs données personnelles être protégées et de l’autre collaborer avec les autorités locales. Un casse-tête où les questions de responsabilité et d’éthique ont des répercutions importantes.