Le « Made in France » a de nombreux atouts que le monde de l’entreprise commence à valoriser. Loin du symbole politique, il s’agit d’une culture de l’entreprise qui a des incidences sur l’emploi, le social et l’environnement. Des dimensions qui justifient que sa montée en puissance. Une étude du cabinet AgileBuyer et du Conseil national des achats montre en effet que le concept gagne du terrain. « Il ne s’agit certes que d’un sondage, mais il est révélateur d’un changement d’état d’esprit. Si les directeurs d’achat au sein des PME et des grands groupes déclarent toujours vouloir réduire leurs coûts, ils estiment désormais que cela peut se faire en privilégiant le « made in France ». Pour 53 % d’entre eux, la fabrication locale est un critère d’attribution de marchés à ses fournisseurs. En 2017, ils n’étaient que 31 %. Et en 2013, seuls 14 % des acheteurs mettaient en avant ce critère » rapporte Le Monde .
Mais la moyenne ne rend pas bien compte de la réalité, tant la situation fluctue selon les secteurs. « Parmi les promoteurs du « made in France », on dénombre les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration (78 %), de la mode ou encore du luxe (64 %). Le simple fait d’offrir des produits en circuit court est un atout pour ces branches » résume le quotidien français. A l’inverse, dans l’industrie le fabriqué en France a encore beaucoup de marge de progression. Les délocalisations sont actées et aucune grande tendance inverse n’est à noter. La recherche du prix le plus compétitif l’emporte largement sur la mention tricolore. Et pour les industries qui conservent des lieux de production en France, l’équilibre est tenable pour la fabrication de produits volumineux ou haute gamme avec des prix qui permettent une certaine marge de manœuvre.
Mais la moyenne ne rend pas bien compte de la réalité, tant la situation fluctue selon les secteurs. « Parmi les promoteurs du « made in France », on dénombre les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration (78 %), de la mode ou encore du luxe (64 %). Le simple fait d’offrir des produits en circuit court est un atout pour ces branches » résume le quotidien français. A l’inverse, dans l’industrie le fabriqué en France a encore beaucoup de marge de progression. Les délocalisations sont actées et aucune grande tendance inverse n’est à noter. La recherche du prix le plus compétitif l’emporte largement sur la mention tricolore. Et pour les industries qui conservent des lieux de production en France, l’équilibre est tenable pour la fabrication de produits volumineux ou haute gamme avec des prix qui permettent une certaine marge de manœuvre.