Le communiqué de la région Grand Est (Alsace Champagne-Ardenne Lorraine) ne cache pas son inquiétude. « Le projet d'importation, par Total, d'huiles de palme pour alimenter la bioraffinerie de La Mède va non seulement contribuer à accentuer le recours à un produit dont on sait qu'il est extrêmement destructeur pour l'environnement, mais va également participer à l'anéantissement des efforts entrepris depuis des années pour gagner en autonomie en matière de protéines » avance le texte publié par la région.
Pour cette région où la filière colza est cruciale pour le secteur primaire, la nouvelle est effectivement inquiétante. « En effet, ce choix en faveur des huiles de palme porte directement préjudice à la production française de colza. Le développement de la filière de biocarburants offre une réelle alternative à l'importation de soja OGM permettant de produire les protéines dont ont besoin nos éleveurs, notamment les tourteaux de colza issus des usines de biodiésel » défend la collectivité. Et de préciser que « le Grand Est est l'une des premières régions productrices de colza et offre des possibilités tout à fait intéressantes en termes de biocarburants avec deux sites de production. L'un d'entre eux, dans la Meuse, contractualise son approvisionnement avec les coopératives depuis toujours et transforme des graines de colza issues à 100% de la région. Par ailleurs, des investissements considérables ont été faits dans la région depuis de nombreuses années en faveur du pôle Industrie et Agroressources à Pomacle, dans la Marne, qui est un exemple en matière d'alternatives aux énergies fossiles. »
Le président de la région, Jean Rottner, a décidé de porter le sujet auprès de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, en soulignant l’aspect écologique et les conséquences sur la déforestation de l’exploitation d’huile de palme.
Pour cette région où la filière colza est cruciale pour le secteur primaire, la nouvelle est effectivement inquiétante. « En effet, ce choix en faveur des huiles de palme porte directement préjudice à la production française de colza. Le développement de la filière de biocarburants offre une réelle alternative à l'importation de soja OGM permettant de produire les protéines dont ont besoin nos éleveurs, notamment les tourteaux de colza issus des usines de biodiésel » défend la collectivité. Et de préciser que « le Grand Est est l'une des premières régions productrices de colza et offre des possibilités tout à fait intéressantes en termes de biocarburants avec deux sites de production. L'un d'entre eux, dans la Meuse, contractualise son approvisionnement avec les coopératives depuis toujours et transforme des graines de colza issues à 100% de la région. Par ailleurs, des investissements considérables ont été faits dans la région depuis de nombreuses années en faveur du pôle Industrie et Agroressources à Pomacle, dans la Marne, qui est un exemple en matière d'alternatives aux énergies fossiles. »
Le président de la région, Jean Rottner, a décidé de porter le sujet auprès de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, en soulignant l’aspect écologique et les conséquences sur la déforestation de l’exploitation d’huile de palme.