Rien ne va plus entre les militants écologistes et le gouvernement. Alors que les tensions autour du barrage de Sivens ou de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sont source de fortes crispations depuis des années, un nouveau front semble s’être ouvert à Bure dans la Meuse. A l’origine de la contestation, le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), un projet de gestion des déchets radioactifs géré par l’Andra, l’agence de gestion des déchets radioactifs.
Si la contestation d’acteurs locaux, rejoints par des militants écologistes n’est pas nouvelle, elle aurait franchi un cap le weekend du 16 et 17 juillet, rapporte Le Monde. Une manifestation dans la forêt concernée de la commune de Mandes-en-Barrois aurait donné lieu à une opposition parfois violente avec la gendarmerie mobile. « Samedi, environ 400 personnes, militants antinucléaires, villageois et paysans, appuyés par des activistes en lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) venus en car, ont participé à une « manifestation de réoccupation » du bois Lejuc, sur le territoire de la commune de Mandres-en-Barrois. Une parcelle forestière que les opposants avaient déjà investie le 19 juin et tenue par des barricades pendant trois semaines, avant d’en être délogés par les forces de l’ordre, le 7 juillet » rapporte le quotidien national.
Si la contestation d’acteurs locaux, rejoints par des militants écologistes n’est pas nouvelle, elle aurait franchi un cap le weekend du 16 et 17 juillet, rapporte Le Monde. Une manifestation dans la forêt concernée de la commune de Mandes-en-Barrois aurait donné lieu à une opposition parfois violente avec la gendarmerie mobile. « Samedi, environ 400 personnes, militants antinucléaires, villageois et paysans, appuyés par des activistes en lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) venus en car, ont participé à une « manifestation de réoccupation » du bois Lejuc, sur le territoire de la commune de Mandres-en-Barrois. Une parcelle forestière que les opposants avaient déjà investie le 19 juin et tenue par des barricades pendant trois semaines, avant d’en être délogés par les forces de l’ordre, le 7 juillet » rapporte le quotidien national.
Radicalisation générale de ces conflits
Face à la multiplication des fronts, les militants qui restent mobilisés sur les conflits environnementaux qui trainent depuis des années, ont tendance à se radicaliser. La logique d’occupation est devenue la norme et les oppositions avec les gendarmes ou les agents de sécurité la principale matière de leurs communications. Ainsi on apprend de ce weekend par ces derniers que cinq d’entre eux ont été blessés par les vigiles de l’Andra ou la gendarmerie, alors que de l’autre côté l’agence nationale de gestion des déchets parle de « trois blessés au visage, dont deux de ses gardiens et un gendarme. » Une radicalisation qui en dit long sur l’état des négociations dans ces dossiers.