Attention aux annonces trop optimistes, elles finissent par susciter beaucoup de déception. Le think tank Carbon Tracker vient en effet d’annoncer que le pic de la demande des énegies fossiles a été atteinte. L’auteur de l’étude, Kingsmill Bond, ancien analyste financier à la City de Londres, assure que la crise actuelle a précipité le secteur fossile dans une crise qui annonce son déclin : « Le déclin final commence quand la demande atteint son sommet » a-t-il dit à l’AFP, repris par Boursorama.
« Avant l'épidémie de Covid-19, la plupart des experts situaient entre le milieu et la fin de la décennie 2020 le sommet de la demande mondiale de pétrole. Les groupes pétroliers visent plus loin, le PDG de Total anticipant, dans une interview jeudi, une demande à son maximum à 2030. Mais la crise générée par l'épisode de confinement mondial pourrait accélérer le processus, selon Carbon Tracker : "il se peut que nous ayons atteint ce pic", estime M. Bond » ajoute le site économique.
L’analyse de Carbon Tracker est optimiste parce qu’elle table sur le fait que la crise actuelle du secteur pétrolier va indirectement bénéficier aux renouvelables. Pour lui, la reprise de la demande d’énergie l’année prochaine va mécaniquement se tourner vers le renouvelable. Or, malgré la croissance stable et importante, il n’est pas évident que les renouvelables puissent prendre le relais. Ni que la relance économique relance pas les énergies fossiles. « En 2019, l'électricité d'origine renouvelable a représenté 72% de la croissance du secteur électrique, selon l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA). Quand une technologie concurrente absorbe la croissance et dépasse 5% du marché, la technologie plus ancienne entame son déclin, comme l'histoire industrielle l'a montré, argumente Carbon Tracker. Les renouvelables génèrent aujourd'hui un quart de l'électricité, mais représentent 4% de la consommation d'énergie primaire » appuie Boursorama.
« Avant l'épidémie de Covid-19, la plupart des experts situaient entre le milieu et la fin de la décennie 2020 le sommet de la demande mondiale de pétrole. Les groupes pétroliers visent plus loin, le PDG de Total anticipant, dans une interview jeudi, une demande à son maximum à 2030. Mais la crise générée par l'épisode de confinement mondial pourrait accélérer le processus, selon Carbon Tracker : "il se peut que nous ayons atteint ce pic", estime M. Bond » ajoute le site économique.
L’analyse de Carbon Tracker est optimiste parce qu’elle table sur le fait que la crise actuelle du secteur pétrolier va indirectement bénéficier aux renouvelables. Pour lui, la reprise de la demande d’énergie l’année prochaine va mécaniquement se tourner vers le renouvelable. Or, malgré la croissance stable et importante, il n’est pas évident que les renouvelables puissent prendre le relais. Ni que la relance économique relance pas les énergies fossiles. « En 2019, l'électricité d'origine renouvelable a représenté 72% de la croissance du secteur électrique, selon l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA). Quand une technologie concurrente absorbe la croissance et dépasse 5% du marché, la technologie plus ancienne entame son déclin, comme l'histoire industrielle l'a montré, argumente Carbon Tracker. Les renouvelables génèrent aujourd'hui un quart de l'électricité, mais représentent 4% de la consommation d'énergie primaire » appuie Boursorama.