Au début du mois d’octobre, la centrale au charbon de Boundary Dam dans la province de Saskatchewan au Canada a inauguré une structure de captage et de stockage de carbone (CSC). « L'installation, qui a démarré en septembre, devrait permettre la capture d'un million de tonnes de CO2 rejetées par la centrale. Le carbone sera injecté dans des champs pétrolifères afin d'améliorer la récupération du pétrole. Le projet de 1,4 milliard d'euros, porté par la société publique SaskPower, a été soutenu à hauteur de 240 millions par le gouvernement canadien » nous apprend le site Actu-environnement.com
Le projet a été salué par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui a déclaré qu’il s’agissait d’une première mondiale. Selon la directrice exécutif de l’AIE, Maria Van der Hoeven, « le CSC est la seule technologie connue qui nous permettra de continuer à utiliser les combustibles fossiles et à décarboniser le secteur de l'énergie. Alors qu'on s'attend à ce que la consommation de combustibles fossiles se poursuive pendant des décennies, le déploiement du CSC est essentiel. »
Le projet a été salué par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui a déclaré qu’il s’agissait d’une première mondiale. Selon la directrice exécutif de l’AIE, Maria Van der Hoeven, « le CSC est la seule technologie connue qui nous permettra de continuer à utiliser les combustibles fossiles et à décarboniser le secteur de l'énergie. Alors qu'on s'attend à ce que la consommation de combustibles fossiles se poursuive pendant des décennies, le déploiement du CSC est essentiel. »
D’autres projets à venir
Selon l’AIE, cette technologie pourrait permettre une réduction importante des émissions de CO2. « Selon les estimations de l'agence, la séquestration géologique de CO2 permettrait de réduire de 4 milliards de tonnes les émissions mondiales en 2050. Une telle réduction représenterait environ 10% de l'effort de réduction à mettre en œuvre pour limiter la hausse des températures » rapporte Actu-environnement.
La technologie est tellement prometteuse, qu’elle ne va pas tarder à faire des émules. Des projets sont en effet en en cours de planification ou de lancement toujours au Canada mais aussi aux Etats-Unis, en Australie et en Arabie Saoudite. Dans ce domaine, les pays européens sont en retrait et continuent à s’inquiéter des potentiels risques environnementaux d’une telle technique.
La technologie est tellement prometteuse, qu’elle ne va pas tarder à faire des émules. Des projets sont en effet en en cours de planification ou de lancement toujours au Canada mais aussi aux Etats-Unis, en Australie et en Arabie Saoudite. Dans ce domaine, les pays européens sont en retrait et continuent à s’inquiéter des potentiels risques environnementaux d’une telle technique.