Au Maroc, le groupe OCP – fondé en 1920 – est à la fois une institution économique et un acteur majeur du développement du pays. Autant dire que l’entreprise, spécialisée dans l’extraction du phosphate et la production d’engrais, était attendue dans la gestion de la crise sanitaire qui touche le Maroc comme le monde entier depuis février. Avec 5382 cas recensés et 182 décès (au 6 mai 2020), le royaume chérifien a bien géré la crise. Sur le terrain, les autorités sanitaires ont été très tôt mobilisées, et ont pu compter sur l’engagement des grandes entreprises pour lutter contre la propagation de la pandémie. Comme cela est le cas pour l’OCP avec son programme Act4Community, actif depuis 2017.
Sécurité des employés et de l’approvisionnement
Comme de nombreuses entreprises à dimension internationale, le groupe marocain – qui compte près de 21000 employés – a eu recours massivement au télétravail pour tout le personnel administratif, suivant des plans de continuité d’activité (PCA) préétablis, en accord avec les recommandations des grandes organisations internationales comme l’OMS. Pour un groupe de l’envergure de l’OCP, qui traite avec 160 clients sur les cinq continents, l’objectif était évidemment de ne pas rompre les opérations en cours, que ce soit avec ses partenaires privés ou institutionnels.
Sur les différents sites de production et dans les ports, comme à Khouribga, Jorf Lasfar ou Boucrâa, les salariés du groupe ont été très vite avisés de nouvelles mesures de prévention et de désinfection. « Notre priorité a été d’assurer la santé et le bien-être de nos collaborateurs, nos communautés, nos sous-traitants et nos partenaires, explique le groupe marocain. Dès les premiers signes de la pandémie, nous avons adopté les mesures sanitaires et les pratiques de travail nécessaires pour réduire les risques d’infection. » Ici, les salariés ont été équipés de visières de protection faciale, de nouveaux systèmes d’ouverture des portes ont été mis en place. En télétravail ou dans les usines, l’activité a donc pu continuer tout au long de la crise.
Sur les différents sites de production et dans les ports, comme à Khouribga, Jorf Lasfar ou Boucrâa, les salariés du groupe ont été très vite avisés de nouvelles mesures de prévention et de désinfection. « Notre priorité a été d’assurer la santé et le bien-être de nos collaborateurs, nos communautés, nos sous-traitants et nos partenaires, explique le groupe marocain. Dès les premiers signes de la pandémie, nous avons adopté les mesures sanitaires et les pratiques de travail nécessaires pour réduire les risques d’infection. » Ici, les salariés ont été équipés de visières de protection faciale, de nouveaux systèmes d’ouverture des portes ont été mis en place. En télétravail ou dans les usines, l’activité a donc pu continuer tout au long de la crise.
Promotion des circuits courts
L’une des préoccupations majeures de l’OCP reste son écosystème direct, avec en premier lieu quelque 28 coopératives opérant dans des secteurs divers comme l’agriculture, les produits laitiers, la pêche, l’alimentation ou encore le digital. A leur attention, les équipes de l’OCP ont mis en place des programmes d’accompagnement dans la mise en place de systèmes de livraison, de formation à l’e-marketing, aux techniques de commercialisation, et l’appui dans la communication avec, par exemple, la création d’un catalogue de produits du terroir de plus de cent produits, largement diffusé sur les réseaux sociaux. Mais aussi une aide au sourcing des productions locales et à la définition de l’approche commerciale des produits. Avec, là aussi, l’objectif de ne pas rompre l’activité de ces structures coopératives, véritable ciment du tissu socio-économique marocain.
Pour cela, le groupe a pu s’appuyer sur son programme social qui dépasse la classique RSE et qui a déjà fait ses preuves hors période de crise, avec par exemple le dispositif Al Moutmir, lancé en 2018. « A destination du monde rural, et des petits agriculteurs, le dispositif Al Moutmir s’est appuyé sur ses équipes d’agronomes, sa proximité avec les agriculteurs ainsi que sur ses réseaux sociaux et outils digitaux, pour assurer un soutien efficace, explique l’OCP. C’est ainsi que la promotion de la consommation en circuit court permettant aux agriculteurs de vendre leur production directement aux consommateurs est en cours de réalisation. » Sur le terrain, ce programme a déjà permis, depuis trois ans, de donner davantage de visibilité aux coopératives et à leur production, de faciliter leur circuit de distribution et de former leurs adhérents à la « satisfaction client ». Avec, dans le contexte actuel de crise sanitaire, un guide consacré aux normes de sécurité pour éviter tout type de contamination.
Pour cela, le groupe a pu s’appuyer sur son programme social qui dépasse la classique RSE et qui a déjà fait ses preuves hors période de crise, avec par exemple le dispositif Al Moutmir, lancé en 2018. « A destination du monde rural, et des petits agriculteurs, le dispositif Al Moutmir s’est appuyé sur ses équipes d’agronomes, sa proximité avec les agriculteurs ainsi que sur ses réseaux sociaux et outils digitaux, pour assurer un soutien efficace, explique l’OCP. C’est ainsi que la promotion de la consommation en circuit court permettant aux agriculteurs de vendre leur production directement aux consommateurs est en cours de réalisation. » Sur le terrain, ce programme a déjà permis, depuis trois ans, de donner davantage de visibilité aux coopératives et à leur production, de faciliter leur circuit de distribution et de former leurs adhérents à la « satisfaction client ». Avec, dans le contexte actuel de crise sanitaire, un guide consacré aux normes de sécurité pour éviter tout type de contamination.
Pour des TPE résilientes
Autres acteurs de l’écosystème direct du géant minier : les très petites entreprises (TPE, moins de 10 salariés). A leur attention, l’OCP a renforcé la plateforme End2End afin d’accompagner près de 160 de ces structures dans la digitalisation de leur activité et la formation de leurs employés. « Sur le volet résilience économique, un accompagnement des TPE dans la mise en place de leurs PCA et dans la digitalisation de leurs activités a été lancé, avec des résultats probants, se félicite le groupe OCP. Ainsi, des coopératives ont été appuyées dans leur reconversion, comme ce fut le cas pour deux coopératives de textile de Douar el-Ghadban afin qu’elles produisent des masques en tissus en collaboration avec l’Institut marocain de normalisation (IMANOR) et l’Ecole supérieure des industries du textile et habillement (ESITH). » Une réalisation très concrète sur fond de crise du Covid-19.
La formation, pierre angulaire pour l’avenir
Engagé depuis plusieurs années dans le développement de ses communautés et de leur environnement, le groupe OCP a poursuivi sa politique d’accompagnement des structures de formation, au plus fort de la crise. Il a mis par exemple à disposition les studios de son école de codage et d’informatique – baptisée « 1337 », créée en 2018 – pour la production de 194 cours en ligne, en coopération avec la SNRT (Société nationale de radiodiffusion et de télévision), pour soutenir le ministère de l’Education nationale. Ont ainsi été diffusés des programmes sur une chaîne nationale et sur la plateforme en ligne TelmidTICE. « Dans le domaine de l’éducation, l’écosystème d’enseignement du groupe (UM6P, LYDEX, 1337, YouCode, etc.) appuie la continuité pédagogique grâce à la production et la mise à disposition de cours et de contenus éducatifs en ligne, souligne l’OCP. L’Université polytechnique Mohammed 6 a donné libre accès aux élèves des CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) à la plateforme éducative www.prepadigitale.com, permettant d’approfondir les connaissances à distance. »
Un effort particulier à l’attention des enfants
Les plus jeunes ont également pu profiter de nouvelles formations à distance grâce au programme N9raw Jami3, en coordination avec le ministère de l’Education. Déjà quinze élèves volontaires ont été pris en charge, quatre-vingt-dix attendant encore un parrainage, pour ce programme d’accompagnement scolaire des communes rurales de la région de Khouribga.
Mais c’est directement sur le terrain que l’entreprise chérifienne a surtout apporté son concours aux écoliers, à plusieurs niveaux. A travers des structures comme une médiathèque qui accueille 3000 enfants et un centre socioéducatif de 150 élèves de primaire à Khouribga (en partenariat avec la fondation Zakoura), un autre centre socioéducatif et préscolaire à Benjelloul pour quelque 200 enfants de 3 à 5 ans, ou encore des ateliers d’arts plastiques…
Mais c’est directement sur le terrain que l’entreprise chérifienne a surtout apporté son concours aux écoliers, à plusieurs niveaux. A travers des structures comme une médiathèque qui accueille 3000 enfants et un centre socioéducatif de 150 élèves de primaire à Khouribga (en partenariat avec la fondation Zakoura), un autre centre socioéducatif et préscolaire à Benjelloul pour quelque 200 enfants de 3 à 5 ans, ou encore des ateliers d’arts plastiques…
La santé pour tous face au Covid-19
La population générale dans son ensemble n’a pas été oubliée. Pour faire face à la crise sanitaire, d’intenses campagnes de sensibilisation ont été mises en place dans le cadre du programme Act4Community, afin de s’assurer du bon déroulement du confinement et du respect des règles sanitaires édictées par le gouvernement. Ainsi, les espaces publics comme le souk de Khouriga ont été régulièrement désinfectés, et un approvisionnement en gel hydro-alcoolique a été assuré.
Dans les provinces où l’OCP est implanté, les hôpitaux ont été particulièrement soutenus : l’hôpital Hassan II, l’hôpital d’Oued Zem et l’hôpital de Boujaad dans la province de Khourigba, ainsi que les hôpitaux de Fquih Ben Salah et de Souk Sebt dans la province de Fquih Ben Salah. Pendant la crise, des financements spéciaux ont pu permettre des travaux de réaménagement et l’achat de nouveaux équipements. Selon le groupe OCP, « des solutions ont été développées et mises à la disposition de la santé publique : raccord en Y pour doubler la capacité des respirateurs artificiels, contribution aux efforts nationaux pour la réalisation du respirateurs 100% marocain (avec le concours de l’UM6P). En plus d’une mise à disposition au profit du personnel médical et paramédical de masques FFP2/FFP3, de bavettes chirurgicales, de gels désinfectants, de lunettes de protection, de gants jetables, de chaussures, de combinaisons jetables, etc ». Autant d’apports qui ont pu profiter à l’ensemble de la population.
Dans les provinces où l’OCP est implanté, les hôpitaux ont été particulièrement soutenus : l’hôpital Hassan II, l’hôpital d’Oued Zem et l’hôpital de Boujaad dans la province de Khourigba, ainsi que les hôpitaux de Fquih Ben Salah et de Souk Sebt dans la province de Fquih Ben Salah. Pendant la crise, des financements spéciaux ont pu permettre des travaux de réaménagement et l’achat de nouveaux équipements. Selon le groupe OCP, « des solutions ont été développées et mises à la disposition de la santé publique : raccord en Y pour doubler la capacité des respirateurs artificiels, contribution aux efforts nationaux pour la réalisation du respirateurs 100% marocain (avec le concours de l’UM6P). En plus d’une mise à disposition au profit du personnel médical et paramédical de masques FFP2/FFP3, de bavettes chirurgicales, de gels désinfectants, de lunettes de protection, de gants jetables, de chaussures, de combinaisons jetables, etc ». Autant d’apports qui ont pu profiter à l’ensemble de la population.