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Gestion d’EDF ou ligne politique ? Les deux camps se renvoient la balle pour un même résultat : la filière nucléaire française n’est pas au point pour faire face aux enjeux énergétiques de l’hiver. « Seuls 24 des 56 réacteurs du parc nucléaire d’EDF sont actuellement en service, les autres étant à l’arrêt pour des opérations de maintenance programmées ou suite à des problèmes de corrosion qui n’étaient pas prévus. Elisabeth Borne a également indiqué qu’elle comptait sur les Français et les entreprises pour faire des économies de consommation d’énergie afin de ne pas devoir recourir à des coupures de courant tournantes par quartiers, appelées délestages » rapporte L’Obs.
Jean-Bernard Lévy, sur le départ, a critiqué le manque d’anticipation de la France sur le secteur, estimant que ce dernier était responsable des difficultés de recrutement du personnel qualifié pour le nucléaire. « On n’a pas dévié, depuis 2017 on demande à EDF de mettre en œuvre son programme de maintenance lourde, de recruter des compétences (…) Ce n’est pas parce qu’on a fermé deux réacteurs [à Fessenheim, NDLR] suite aux décisions prises sous le quinquennat de M. Hollande, qu’on n’a pas assuré EDF qu’il faudrait continuer à produire de l’énergie nucléaire » a plaidé la Première ministre, dans des propos rapportés par le magazine.
L’argument tient dans la route, dans la mesure où même à l’époque où la sortie du nucléaire était plaidée, l’EPR de Flamanville n’a pas été remis en question et le projet patinait déjà largement. « Entretemps, on a acté qu’on allait construire des nouveaux réacteurs, mais sur le parc existant, c’est très clair, il n’y a jamais eu aucune ambiguïté. Evidemment, il faut prolonger ce parc, il faut assurer les opérations de maintenance nécessaires et recruter », a ajouté Elisabeth Borne. Minimisant tout de même la rupture très forte dans le discours et son impact évident sur la confiance d’une filière dans son ensemble. Or les entrées en école en 2018 auraient été des jeunes ingénieurs ou professionnels cette année…
Jean-Bernard Lévy, sur le départ, a critiqué le manque d’anticipation de la France sur le secteur, estimant que ce dernier était responsable des difficultés de recrutement du personnel qualifié pour le nucléaire. « On n’a pas dévié, depuis 2017 on demande à EDF de mettre en œuvre son programme de maintenance lourde, de recruter des compétences (…) Ce n’est pas parce qu’on a fermé deux réacteurs [à Fessenheim, NDLR] suite aux décisions prises sous le quinquennat de M. Hollande, qu’on n’a pas assuré EDF qu’il faudrait continuer à produire de l’énergie nucléaire » a plaidé la Première ministre, dans des propos rapportés par le magazine.
L’argument tient dans la route, dans la mesure où même à l’époque où la sortie du nucléaire était plaidée, l’EPR de Flamanville n’a pas été remis en question et le projet patinait déjà largement. « Entretemps, on a acté qu’on allait construire des nouveaux réacteurs, mais sur le parc existant, c’est très clair, il n’y a jamais eu aucune ambiguïté. Evidemment, il faut prolonger ce parc, il faut assurer les opérations de maintenance nécessaires et recruter », a ajouté Elisabeth Borne. Minimisant tout de même la rupture très forte dans le discours et son impact évident sur la confiance d’une filière dans son ensemble. Or les entrées en école en 2018 auraient été des jeunes ingénieurs ou professionnels cette année…
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