DR
Rarement une organisation internationale s’était contredite de façon aussi flagrante. Après avoir assuré mercredi 1 mars que les athlètes russes et biélorusses pourraient participer aux Jeux paralympiques, le Comité international paralympique (CIP) a dit le contraire le lendemain. « Vingt-quatre heures à peine après avoir autorisé sous condition la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux Paralympiques de Pékin (4-13 mars), une position à contre-courant des recommandations du CIO et de celle adoptée par de nombreuses fédérations internationales, il a fini, lui aussi, par les exclure purement et simplement. Mercredi, invoquant « les principes fondamentaux » de « neutralité et impartialité politique », Andrew Parsons, président du CIP, avait détaillé les conditions imposées aux Russes et Biélorusses : bannière neutre, hymne du CIP, aucun signe distinctif... Il n'y aura rien de tout ça, parce que « l'aggravation rapide de la situation nous place désormais dans une position unique et impossible aussi près du début des Jeux », déclare Parsons dans un communiqué publié ce jeudi » relaye L’Équipe.
Pour ne pas totalement perde la face, le président du CIP a affirmé qu’après la première déclaration il était resté à l’écoute. C’est ce que l’on retient de la déclaration intégrée au deuxième communiqué : « Hier, nous avons dit que nous continuerions d'écouter et c'est ce que nous faisons. Durant les douze dernière heures, un très grand nombre de membres nous ont contactés (...) et nous ont dit que si nous ne reconsidérions pas notre décision, cela risquait d'avoir de graves conséquences pour les Jeux Paralympiques d'hiver de Pékin. De nombreux comités paralympiques nationaux, certains contactés par leurs gouvernements, équipes et athlètes, ont menacé de ne pas participer. (…) Avec ceci à l'esprit, et afin de préserver l'intégrité de ces Jeux et la sécurité de tous les participants, nous avons décidé de refuser la participation des athlètes russes et biélorusses. »
Pour ne pas totalement perde la face, le président du CIP a affirmé qu’après la première déclaration il était resté à l’écoute. C’est ce que l’on retient de la déclaration intégrée au deuxième communiqué : « Hier, nous avons dit que nous continuerions d'écouter et c'est ce que nous faisons. Durant les douze dernière heures, un très grand nombre de membres nous ont contactés (...) et nous ont dit que si nous ne reconsidérions pas notre décision, cela risquait d'avoir de graves conséquences pour les Jeux Paralympiques d'hiver de Pékin. De nombreux comités paralympiques nationaux, certains contactés par leurs gouvernements, équipes et athlètes, ont menacé de ne pas participer. (…) Avec ceci à l'esprit, et afin de préserver l'intégrité de ces Jeux et la sécurité de tous les participants, nous avons décidé de refuser la participation des athlètes russes et biélorusses. »