Fair Finance France vient d’être lancé par Oxfam France. Le site internet au contenu très simple vise à rendre public l’évaluation des cinq plus grandes françaises pour dénoncer les mauvaises pratiques et inviter au changement des politiques de crédit et d’investissement.
« Sur la base de plus d’une centaine de critères, l’association note les groupes Banque Populaire-Caisse d’Epargne, BNP-Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel-CIC et Société Générale sur leur impact à travers huit thématiques : le changement climatique, la fiscalité et la corruption, le commerce des armes, les droits humains, le droit du travail, l’environnement, les rémunérations et bonus. Au-delà de ces thématiques, Fair Finance France analyse également le degré de transparence des principales banques françaises » explique le communiqué.
« Sur la base de plus d’une centaine de critères, l’association note les groupes Banque Populaire-Caisse d’Epargne, BNP-Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel-CIC et Société Générale sur leur impact à travers huit thématiques : le changement climatique, la fiscalité et la corruption, le commerce des armes, les droits humains, le droit du travail, l’environnement, les rémunérations et bonus. Au-delà de ces thématiques, Fair Finance France analyse également le degré de transparence des principales banques françaises » explique le communiqué.
Personne n’a la moyenne
« L’évaluation de l’année est sans appel : aucune banque n’a la moyenne. Si la plupart d’entre elles, notamment, la BNP-Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole, ont signé de nombreuses normes et standards internationaux et adopté d’innombrables politiques sectorielles sur des enjeux clés, ces engagements restent au mieux peu ambitieux, au pire très vagues » continue le texte.
Le site montre en effet un tableau multifactoriel avec des notes sous forme d’émoticônes grimaçants. Pas un seul critère des cinq banques n’est jugé positivement. « A elles seules, les cinq plus grande banques françaises représentent 85% du marché national, gèrent un actif total de près de 8 500 milliards d’euros (4 fois le PIB de la France) et figurent dans le top 50 des plus grosses banques internationales. Afin d’éviter que ces financements soient dommageables à la société ou au changement climatique, les garde-fous sont essentiels. Or, clairement, aujourd’hui, ils sont insuffisants », souligne Alexandre Naulot, le responsable des questions financières à Oxfam France.
Les notes particulièrement négatives s’expliquent en partie par le fait qu’Oxfam se montre particulièrement exigeant. En effet, les banques sont notamment épinglées parce qu’aucune de ses banques « ne s’interdit de financer l’énergie fossile la plus polluante, le charbon. Entre 2005 et 2014, elles ont accordé des financements à hauteur de 30 milliards d’euros au secteur du charbon, plaçant ainsi la France au rang du 5e financeur mondial du charbon. »
Le site montre en effet un tableau multifactoriel avec des notes sous forme d’émoticônes grimaçants. Pas un seul critère des cinq banques n’est jugé positivement. « A elles seules, les cinq plus grande banques françaises représentent 85% du marché national, gèrent un actif total de près de 8 500 milliards d’euros (4 fois le PIB de la France) et figurent dans le top 50 des plus grosses banques internationales. Afin d’éviter que ces financements soient dommageables à la société ou au changement climatique, les garde-fous sont essentiels. Or, clairement, aujourd’hui, ils sont insuffisants », souligne Alexandre Naulot, le responsable des questions financières à Oxfam France.
Les notes particulièrement négatives s’expliquent en partie par le fait qu’Oxfam se montre particulièrement exigeant. En effet, les banques sont notamment épinglées parce qu’aucune de ses banques « ne s’interdit de financer l’énergie fossile la plus polluante, le charbon. Entre 2005 et 2014, elles ont accordé des financements à hauteur de 30 milliards d’euros au secteur du charbon, plaçant ainsi la France au rang du 5e financeur mondial du charbon. »