Deux jours à peine. Le Baclofène, nom commercial de la molécule Baclocur, a été autorisé à la vente lundi mais retiré mercredi. Cet aller-retour est symptomatique de l’histoire complexe de ce médicament anti-alcoolisme. Depuis une décennie, son utilisation est décriée et suscite une opposition importante. Et alors que l’on pensait assister lundi 15 juin à un dénouement, c’est une étape de plus dans cette saga médicale.
« Alors que ce nouveau comprimé venait d'être mis en vente sur ordonnance, une décision de justice était, dans le même temps, très attendue. Le collectif Baclohelp avait, en effet, déposé un référé-suspension auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise). Le motif de leur mécontentement ? La dose du traitement limitée à 80 mg par jour, décidée par le gendarme du médicament (ANSM). Ces restrictions avaient été prises après une étude de l'assurance maladie en 2017, évoquant des « risques accrus d'hospitalisation et de décès » à fortes doses. Or, ce risque n'est pas avéré selon des spécialistes et la quantité est insuffisante pour permettre à deux tiers d'entre eux de se défaire de l'alcool » rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France .
Le médicament a longtemps été prescrit sans être autorisé pour lutter contre l’alcoolisme. Ce décontractant musculaire avait ensuite été autorisé en 2014 pour des dosages jusqu’à 300 mg par jour. « Ce mercredi soir, les juges se sont prononcés en faveur de la suspension de mise sur le marché de ce nouveau comprimé. Elle « pourrait faire obstacle à la poursuite du traitement à des doses supérieures à 80 mg », selon l'ordonnance, que nous avons pu consulter. « Il existe un risque très élevé de rupture dès lors que les pharmaciens ne voudront plus délivrer le Baclofène-Zentiva pour l'alcoolodépendance en l'absence d'une recommandation temporaire d'utilisation » » ajoute le quotidien.
« Alors que ce nouveau comprimé venait d'être mis en vente sur ordonnance, une décision de justice était, dans le même temps, très attendue. Le collectif Baclohelp avait, en effet, déposé un référé-suspension auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise). Le motif de leur mécontentement ? La dose du traitement limitée à 80 mg par jour, décidée par le gendarme du médicament (ANSM). Ces restrictions avaient été prises après une étude de l'assurance maladie en 2017, évoquant des « risques accrus d'hospitalisation et de décès » à fortes doses. Or, ce risque n'est pas avéré selon des spécialistes et la quantité est insuffisante pour permettre à deux tiers d'entre eux de se défaire de l'alcool » rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France .
Le médicament a longtemps été prescrit sans être autorisé pour lutter contre l’alcoolisme. Ce décontractant musculaire avait ensuite été autorisé en 2014 pour des dosages jusqu’à 300 mg par jour. « Ce mercredi soir, les juges se sont prononcés en faveur de la suspension de mise sur le marché de ce nouveau comprimé. Elle « pourrait faire obstacle à la poursuite du traitement à des doses supérieures à 80 mg », selon l'ordonnance, que nous avons pu consulter. « Il existe un risque très élevé de rupture dès lors que les pharmaciens ne voudront plus délivrer le Baclofène-Zentiva pour l'alcoolodépendance en l'absence d'une recommandation temporaire d'utilisation » » ajoute le quotidien.