Le pire c’est que dans ce cas-ci, c’est une bonne intention qui a justifié cette pollution de grande ampleur. En 1979, 22 500 pneus ont en effet été jetés dans le golfe de Juan-les-Pins dans les Alpes-Maritimes. L’idée était de constituer un récif pour favoriser la biodiversité. Une opération de grande ampleur pour la nature en jetant à l’eau des tonnes de caoutchouc constitués par des hydrocarbure… Près de 40 ans plus tard, une opération est en cours pour rectifier le tir. Huit plongeurs scaphandriers sont missionnés pour abattre cette tâche titanesque.
L’opération est d’autant plus méritoire qu’elle représente un réel danger pour les plongeurs. Ces derniers doivent être très vigilant notamment avec les structures métalliques qui avaient été immergées en même temps. Ces structures avaient pour but de maintenir les pneus se sont désagrégés avec le temps, explique à France TV Info, le responsable des plongées.
« Au bout de quarante ans d'immersion, les pneus sont restés pratiquement intacts, la preuve qu'ils ne sont pas digestes pour la nature. Il a pourtant fallu dix ans pour que l'agence française pour la biodiversité arrive à mobiliser des partenaires pour enlever ces verrues. Et ainsi redonner le caractère naturel aux sites classés Natura 2000. L'opération d'enlèvement a débuté. Elle va s'inscrire dans le temps car la campagne d'assainissement couvre quatre hectares de fonds marins. La fin des travaux est prévue en 2020 » poursuit l’article de la chaine publique d’information.
Ce cas est loin d’être isolé. Un article du « Monde » de 2015 expliquait ainsi que 90 000 m3 de ces récifs polluants et artificiels étaient à déplorer dans les eaux de la Métropole. A l’époque, chroniquant une opération de pêche par bateau, le quotidien soulignait les enjeux du recyclage de ces pneus : « Toute la question est maintenant de parvenir à mettre en place une filière pour valoriser ces pneumatiques pas vraiment désagrégés, à peine colonisés par quelques éponges d’un genre résistant. Si le recyclage existe en France pour la production de sols synthétiques et de carburant, les pneus ont passé plus de trente ans en mer et il va falloir les nettoyer au préalable. Cependant si l’essai est concluant, les 90 % du stock restant pourraient être enlevés à leur tour à partir de 2016. »
L’opération est d’autant plus méritoire qu’elle représente un réel danger pour les plongeurs. Ces derniers doivent être très vigilant notamment avec les structures métalliques qui avaient été immergées en même temps. Ces structures avaient pour but de maintenir les pneus se sont désagrégés avec le temps, explique à France TV Info, le responsable des plongées.
« Au bout de quarante ans d'immersion, les pneus sont restés pratiquement intacts, la preuve qu'ils ne sont pas digestes pour la nature. Il a pourtant fallu dix ans pour que l'agence française pour la biodiversité arrive à mobiliser des partenaires pour enlever ces verrues. Et ainsi redonner le caractère naturel aux sites classés Natura 2000. L'opération d'enlèvement a débuté. Elle va s'inscrire dans le temps car la campagne d'assainissement couvre quatre hectares de fonds marins. La fin des travaux est prévue en 2020 » poursuit l’article de la chaine publique d’information.
Ce cas est loin d’être isolé. Un article du « Monde » de 2015 expliquait ainsi que 90 000 m3 de ces récifs polluants et artificiels étaient à déplorer dans les eaux de la Métropole. A l’époque, chroniquant une opération de pêche par bateau, le quotidien soulignait les enjeux du recyclage de ces pneus : « Toute la question est maintenant de parvenir à mettre en place une filière pour valoriser ces pneumatiques pas vraiment désagrégés, à peine colonisés par quelques éponges d’un genre résistant. Si le recyclage existe en France pour la production de sols synthétiques et de carburant, les pneus ont passé plus de trente ans en mer et il va falloir les nettoyer au préalable. Cependant si l’essai est concluant, les 90 % du stock restant pourraient être enlevés à leur tour à partir de 2016. »