Il est toujours utile de recevoir les arguments opposés. De ce point de vue, le long article de Alain Mathieu publié par le site Contrepoints est enrichissant. L’auteur qui se présente comme un « militant libéral » et qui fut président de l’association Contribuables Associés est utile. Dans ce long texte, il fustige la RSE qu’il présente comme une « nouvelle entrave ».
Après avoir critiqué la loi Pacte et plaidé pour des privatisations qui permettraient de désendetter l’Etat, il s’interroge sur le concept d'entreprise à mission. « Cette confusion provient de la conviction que le capitalisme est intrinsèquement pervers, car fondé sur la cupidité. « Le libéralisme, ce serait aussi désastreux que le communisme » disait Jacques Chirac au Figaro en mars 2005. Un déni choquant de la réalité. Après l’échec incontestable de l’économie marxiste étatisée, on promeut une troisième voie, supposée compatible avec « l’intérêt général ». Pourtant, dans une démocratie l’intérêt général est normalement défendu par la majorité du peuple souverain ou de ses représentants. Les lois et les tribunaux qui les appliquent sont supposés le définir clairement. Les entreprises qui respectent les lois se conforment alors à l’intérêt général. Il n’y a pas besoin de troisième voie » argue-t-il.
Fidèle à ses convictions libérales, l’auteur estime que la RSE est une modification des lois du marché. « La RSE substitue au système simple de l’économie de marché les préférences personnelles, faussement qualifiées d’intérêt général, de quelques politiciens ou fonctionnaires qui refusent cette économie de marché. Ils oublient que le profit n’est durable que si le client est satisfait et que le personnel n’est bien motivé que s’il est bien traité. L’enjeu social est davantage pris en considération dans une entreprise bien gérée que dans une entreprise dite responsable socialement » continue Alain Mathieu.
Selon lui, c’est l’obligation d’y consacrer des moyens qui fait de la RSE une entrave. « RSE nous propose un monde flou, utopique et d’inspiration collectiviste, une véritable supercherie. Elle nous détourne du monde réel, sans doute imparfait, mais pas si mauvais, puisqu’en deux siècles il a fait passer la grande misère de 80 % à 20 % de l’humanité. Bruno Le Maire assure que « la loi PACTE lève tous les obstacles qui empêchent nos entreprises de grandir ». En réalité son « nouveau capitalisme » a oublié le principal obstacle à ce développement, nos charges fiscales et sociales sur les entreprises très supérieures à celles de nos concurrents étrangers. Par la RSE il crée de nouveaux obstacles à ce développement. La RSE n’est pas une troisième voie. C’est un mythe » conclue le texte.
Lire en intégralité la tribune de Alain Mathieu sur le site Contrepoints
Après avoir critiqué la loi Pacte et plaidé pour des privatisations qui permettraient de désendetter l’Etat, il s’interroge sur le concept d'entreprise à mission. « Cette confusion provient de la conviction que le capitalisme est intrinsèquement pervers, car fondé sur la cupidité. « Le libéralisme, ce serait aussi désastreux que le communisme » disait Jacques Chirac au Figaro en mars 2005. Un déni choquant de la réalité. Après l’échec incontestable de l’économie marxiste étatisée, on promeut une troisième voie, supposée compatible avec « l’intérêt général ». Pourtant, dans une démocratie l’intérêt général est normalement défendu par la majorité du peuple souverain ou de ses représentants. Les lois et les tribunaux qui les appliquent sont supposés le définir clairement. Les entreprises qui respectent les lois se conforment alors à l’intérêt général. Il n’y a pas besoin de troisième voie » argue-t-il.
Fidèle à ses convictions libérales, l’auteur estime que la RSE est une modification des lois du marché. « La RSE substitue au système simple de l’économie de marché les préférences personnelles, faussement qualifiées d’intérêt général, de quelques politiciens ou fonctionnaires qui refusent cette économie de marché. Ils oublient que le profit n’est durable que si le client est satisfait et que le personnel n’est bien motivé que s’il est bien traité. L’enjeu social est davantage pris en considération dans une entreprise bien gérée que dans une entreprise dite responsable socialement » continue Alain Mathieu.
Selon lui, c’est l’obligation d’y consacrer des moyens qui fait de la RSE une entrave. « RSE nous propose un monde flou, utopique et d’inspiration collectiviste, une véritable supercherie. Elle nous détourne du monde réel, sans doute imparfait, mais pas si mauvais, puisqu’en deux siècles il a fait passer la grande misère de 80 % à 20 % de l’humanité. Bruno Le Maire assure que « la loi PACTE lève tous les obstacles qui empêchent nos entreprises de grandir ». En réalité son « nouveau capitalisme » a oublié le principal obstacle à ce développement, nos charges fiscales et sociales sur les entreprises très supérieures à celles de nos concurrents étrangers. Par la RSE il crée de nouveaux obstacles à ce développement. La RSE n’est pas une troisième voie. C’est un mythe » conclue le texte.
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