Si les acheteurs prennent en compte les aspects vertueux et développement durable, l’entreprise fait un sérieux pas vers la responsabilité sociale. Malheureusement, il semble que cette pratique non seulement ne se généralise pas, mais a même reculé par rapport à l’étude de 2018. D’après l’étude annuelle du cabinet AgileBuyer « Tendances et achats des Priorités des départements achats en 2019 », seulement 46% des sondés affirment avoir des objectifs liés au développement durable ou à la RSE. C’est moins qu’en 2018 où la part des interrogés concernés s’élevait à 42%, nous apprend Décisions Achats. Le magazine qui relaye les résultats de cette enquête souligne le paradoxe de la situation alors que la RSE est un sujet récurrent pour cette activité depuis plusieurs années.
« Dans le secteur privé, au-delà du respect de telle ou telle norme, le politique de l'entreprise n'est pas obligatoirement orientée développement durable. Toutefois, les grandes entreprises doivent désormais produire un rapport RSE pour lequel les achats sont souvent sollicités. Au demeurant, une minorité d'acheteurs possède de réels objectifs en la matière. Pour d'autres, un tel objectif n'est pas facile à concrétiser » explique la publication spécialisée.
La situation est d’autant plus regrettable qu’intégrer des critères RSE dans les achats ne nécessite pas une logistique importante ou une révolution organisationnelle. A l’image d’un consommateur lambda, le département achat peut tout simplement être vigilant aux conditions de productions ou aux engagements des différents fournisseurs pour favoriser le plus vertueux. Le simple fait d’interroger une entreprise sur sa politique RSE lorsque l’on envisage de faire appel à elle est déjà un grand pas. A contrario, n’avoir aucun intérêt pour les conditions de travail ou l’engagement des fournisseurs ne les incitera pas à se mobiliser. Tant que la RSE ne sera pas comprise comme un état d’esprit ou une culture, autant qu’une stratégie claire, la situation ne pourra évoluer favorablement. Beaucoup plus qu’une contrainte, c’est un nouveau langage dans le monde des affaires.
Lire en intégralité l’article de Décision Achats sur le site du magazine
« Dans le secteur privé, au-delà du respect de telle ou telle norme, le politique de l'entreprise n'est pas obligatoirement orientée développement durable. Toutefois, les grandes entreprises doivent désormais produire un rapport RSE pour lequel les achats sont souvent sollicités. Au demeurant, une minorité d'acheteurs possède de réels objectifs en la matière. Pour d'autres, un tel objectif n'est pas facile à concrétiser » explique la publication spécialisée.
La situation est d’autant plus regrettable qu’intégrer des critères RSE dans les achats ne nécessite pas une logistique importante ou une révolution organisationnelle. A l’image d’un consommateur lambda, le département achat peut tout simplement être vigilant aux conditions de productions ou aux engagements des différents fournisseurs pour favoriser le plus vertueux. Le simple fait d’interroger une entreprise sur sa politique RSE lorsque l’on envisage de faire appel à elle est déjà un grand pas. A contrario, n’avoir aucun intérêt pour les conditions de travail ou l’engagement des fournisseurs ne les incitera pas à se mobiliser. Tant que la RSE ne sera pas comprise comme un état d’esprit ou une culture, autant qu’une stratégie claire, la situation ne pourra évoluer favorablement. Beaucoup plus qu’une contrainte, c’est un nouveau langage dans le monde des affaires.
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