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Le report de l’écotaxe coupe de 450 millions d’euros le budget des transports

07/02/2014



Le projet de budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) montre que la suspension de l’écotaxe entraine des coupes importantes dans le budget d’entretien et construction des routes et voies ferrées. Des crédits ont été redéployés pour tenter de combler le manque à gagner.



Jeudi 6 février le conseil d’administration de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) a examiné le projet du budget proposé pour 2014. Le report de l’écotaxe oblige l’institution à revoir à la baisse ses ambitions avec 450 millions d’euros amputés pour les projets de construction et rénovation des routes et voies ferrées.

Le président de l’Afitf a détaillé les « grandes lignes » du budget 2014 au quotidien Les Echos. Il explique que indéniablement « les prévisions de recettes ont été fortement affectées par la suspension de l'écotaxe. »

Après rééquilibrage le budget est fixé à 1,8 milliard

« Nous avons mené un travail très important avec Matignon, le ministère des Transports et Bercy, rapporte le parlementaire. En redéployant certains crédits du ministère des Transports et en gelant certaines dépenses, nous sommes allés chercher 320 millions d'euros » précise M. Duron au quotidien économique.

Les subventions de l’Etat augmentent donc pour permettre au budget de l’Agence d’atteindre un niveau à peu près équivalent à celui de l’an passé. Avec 656 millions de l’Etat, contre 334 millions prévus initialement, le budget 2014 devrait être de 1,8 milliard d’euros. En 2013, il était de 1,9 milliard.  

Même si l’Afitf se félicite d’avoir réussi à limiter les dégâts, un certain nombre de choix devront être faits pour dépenser un budget largement inférieur aux 2,2 milliards espérés avec l’écotaxe. « Nous aurons deux priorités, annonce Philippe Duron. D'abord, la régénération des réseaux, notamment ferroviaires, et la sécurité. Ensuite, le respect des engagements pris par le passé. »
 
Le financement de nouveaux projets, qui devaient représenter 450 millions d’euros du budget, est progressivement abandonné. « Nous ne pouvions pas faire comme si l'écotaxe n'était pas suspendue » dit aux Echos Philippe Duron.
 






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