Face à l’urgence, le charbon comme solution. L’Afrique du Sud n’arrive pas à produire plus de 80% des besoins en électricité du pays. Immanquablement, des coupures frappent le pays. Habitations, entreprises, quartiers riches ou pauvres sont touchés par ce phénomène qui s’accentue ces dernières semaines. Le président du pays, Cyril Ramaphosa, a beau dénoncé des sabotages, le problème est structurel. « Le groupe public Eskom, qui fournit 95 % de l’électricité en Afrique du Sud, est contraint depuis six jours de suspendre par roulement l’alimentation électrique de ses usagers à cause des intempéries qui affectent la production. Lundi, la situation s’est encore aggravée et Eskom a dû réduire son approvisionnement de 6 000 mégawatts, pour une capacité d’un peu plus de 44 000 MW, une première » écrivait Le Monde, la semaine dernière .
En réalité, plus que les problèmes de gouvernance qui sont réels et expliquent la situation, le pays est mal équipé. « L’essentiel de l’électricité produite par Eskom provient de centrales à charbon mal conçues, vieilles et mal entretenues, une situation provoquant régulièrement des coupures » lit-on plus loin. Face à cette situation, l’Etat a engagé la construction et l’installation de nouvelles centrales à charbon mais leur installation « posent d’énormes problème », d’après le président Ramaphosa. « Le groupe Eskom croule sous une dette abyssale de 26 milliards d’euros et a annoncé en juillet une perte nette record de 1,3 milliard d’euros pour l’exercice qui s’est achevé en mars. D’autres entreprises publiques sud-africaines traversent de graves difficultés, conséquences d’années de mauvaise gestion et de corruption sous la présidence de Jacob Zuma (2009-2018). La semaine dernière, la compagnie aérienne South African Airway a été placée en redressement pour lui éviter la faillite » conclue Le Monde. Une situation d’autant plus frustrante que le pays bénéficie de caractéristiques naturelles ( ensoleillement, vent, espaces martimes) très favorables pour les énergies renouvelables.
En réalité, plus que les problèmes de gouvernance qui sont réels et expliquent la situation, le pays est mal équipé. « L’essentiel de l’électricité produite par Eskom provient de centrales à charbon mal conçues, vieilles et mal entretenues, une situation provoquant régulièrement des coupures » lit-on plus loin. Face à cette situation, l’Etat a engagé la construction et l’installation de nouvelles centrales à charbon mais leur installation « posent d’énormes problème », d’après le président Ramaphosa. « Le groupe Eskom croule sous une dette abyssale de 26 milliards d’euros et a annoncé en juillet une perte nette record de 1,3 milliard d’euros pour l’exercice qui s’est achevé en mars. D’autres entreprises publiques sud-africaines traversent de graves difficultés, conséquences d’années de mauvaise gestion et de corruption sous la présidence de Jacob Zuma (2009-2018). La semaine dernière, la compagnie aérienne South African Airway a été placée en redressement pour lui éviter la faillite » conclue Le Monde. Une situation d’autant plus frustrante que le pays bénéficie de caractéristiques naturelles ( ensoleillement, vent, espaces martimes) très favorables pour les énergies renouvelables.