Lutter contre la pollution et ses effets nocifs sur la santé, c’est avant tout comprendre le phénomène. Parmi les enjeux clés, le consensus autour d’un seuil critique par substance nocive est fondamental en ce qu’il permet d’établir des objectifs chiffrés. C’est pour cette raison que le dernier rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) est particulièrement éclairant. En effet, rapport s’arrête sur « l’identification, la catégorisation et la hiérarchisation des polluants actuellement non réglementés dans l’air ambiant. »
Il montre ainsi que plusieurs substances polluantes largement présentes dans l’air que nous respirons n’ont pas fait l’objet de l’établissement d’un seuil. Un travail salué par les associations engagées dans la protection de la qualité de l’air et notamment la fédération ATMO France. Par communiqué, cette dernière relève que l’ANSES « souligne notamment la nécessité de surveiller en France le 1,3-butadiène dans l'air ambiant, mais aussi de compléter et de pérenniser l'acquisition de données pour les particules ultrafines (PUF) et le carbone suie et d'assurer un suivi particulier sur le long terme sur ces deux substances, compte tenu de leurs enjeux potentiels en termes d'impact sanitaire. »
Mais ce n’est pas tout. Dix autres substances sont identifiées par l’Agence sanitaire comme polluantes mais sur lesquelles les données ne sont pas suffisantes : le manganèse, le sulfure d'hydrogène, l'acrylonitrile, le 1,1-2-trichloréoéthane, le cuivre, le trichloréthylène, le vanadium, le cobalt, l'antimoine, le naphtalène. L’organisme public recommande ainsi de récupérer plus de données chiffrées sur ses substances. « ATMO France sera bien évidemment au rendez-vous pour aider à l'application de cette préconisation et espère que les financements alloués seront à la hauteur de ces ambitions. Concernant les pesticides et les pollens, également cités par l'ANSES dans son communiqué, ATMO France et les AASQA rappellent qu'elles s'investissent déjà sur cette surveillance, tout en demandant régulièrement que des moyens dédiés soient définis, sanctuarisés et structurés afin qu'elle soit pérennisée » ajoute la fédération d’associations.
Il montre ainsi que plusieurs substances polluantes largement présentes dans l’air que nous respirons n’ont pas fait l’objet de l’établissement d’un seuil. Un travail salué par les associations engagées dans la protection de la qualité de l’air et notamment la fédération ATMO France. Par communiqué, cette dernière relève que l’ANSES « souligne notamment la nécessité de surveiller en France le 1,3-butadiène dans l'air ambiant, mais aussi de compléter et de pérenniser l'acquisition de données pour les particules ultrafines (PUF) et le carbone suie et d'assurer un suivi particulier sur le long terme sur ces deux substances, compte tenu de leurs enjeux potentiels en termes d'impact sanitaire. »
Mais ce n’est pas tout. Dix autres substances sont identifiées par l’Agence sanitaire comme polluantes mais sur lesquelles les données ne sont pas suffisantes : le manganèse, le sulfure d'hydrogène, l'acrylonitrile, le 1,1-2-trichloréoéthane, le cuivre, le trichloréthylène, le vanadium, le cobalt, l'antimoine, le naphtalène. L’organisme public recommande ainsi de récupérer plus de données chiffrées sur ses substances. « ATMO France sera bien évidemment au rendez-vous pour aider à l'application de cette préconisation et espère que les financements alloués seront à la hauteur de ces ambitions. Concernant les pesticides et les pollens, également cités par l'ANSES dans son communiqué, ATMO France et les AASQA rappellent qu'elles s'investissent déjà sur cette surveillance, tout en demandant régulièrement que des moyens dédiés soient définis, sanctuarisés et structurés afin qu'elle soit pérennisée » ajoute la fédération d’associations.