Il ne s’agit évidemment pas d’une étude qui prend en compte les animaux élevés puis tués en abattoirs. Le travail mené par le College of Environmental Science and Forestry (Syracuse, New York) s’est penché sur les conséquences de l’activité humaine sur les animaux sauvages. Le résultat est assez édifiant. « Parmi les vertébrés pris en compte : des mammifères, des oiseaux, des reptiles et des amphibiens suivis à l'aide de balises, morts sur les cinq continents entre 1970 et 2018. Rassemblant les résultats de 1114 études, les chercheurs se sont penchés sur la mort de 42 775 animaux dans le monde. Résultat ? Pas moins de 28 % des individus auraient été décimés par l'Homme, en grande partie par la chasse autorisée (17 %) mais aussi par le braconnage ou encore les collisions avec les véhicules. Les 72 % restants correspondraient à des causes naturelles, principalement la prédation par d'autres animaux (55 %) » rapporte 30 Millions d’amis.
Mais la Fondation de défense des animaux, qui reprend les conclusions de cette étude scientifique, estime que le bilan ne rend pas compte de la réalité. « Déjà extrêmement élevé, ce chiffre de 28 % ne comprend que les décès liés "directement" à l'Homme. « Lorsque vous prenez également en compte la croissance urbaine et d'autres modifications de l'utilisation des terres qui réduisent l'habitat, il devient évident que les humains ont un effet disproportionné sur les autres vertébrés terrestres », indique Jerrold L. Belant, l'un des auteurs de l'étude. Les chercheurs ont aussi démontré que les animaux les plus grands étaient bien plus susceptibles de mourir des mains de l'Homme que les plus petits. Une observation qui vient confirmer une étude parue en février 2018 dans le journal Conservation Letters, selon laquelle 59 % de la mégafaune (rassemblant tout vertébré dont le poids excède 45 kg) serait aujourd'hui en voie d'extinction. En cause là encore, les activités humaines destructrices et la consommation excessive de la viande de ces animaux » appuie le communiqué de 30 Millions d’amis.
Mais la Fondation de défense des animaux, qui reprend les conclusions de cette étude scientifique, estime que le bilan ne rend pas compte de la réalité. « Déjà extrêmement élevé, ce chiffre de 28 % ne comprend que les décès liés "directement" à l'Homme. « Lorsque vous prenez également en compte la croissance urbaine et d'autres modifications de l'utilisation des terres qui réduisent l'habitat, il devient évident que les humains ont un effet disproportionné sur les autres vertébrés terrestres », indique Jerrold L. Belant, l'un des auteurs de l'étude. Les chercheurs ont aussi démontré que les animaux les plus grands étaient bien plus susceptibles de mourir des mains de l'Homme que les plus petits. Une observation qui vient confirmer une étude parue en février 2018 dans le journal Conservation Letters, selon laquelle 59 % de la mégafaune (rassemblant tout vertébré dont le poids excède 45 kg) serait aujourd'hui en voie d'extinction. En cause là encore, les activités humaines destructrices et la consommation excessive de la viande de ces animaux » appuie le communiqué de 30 Millions d’amis.