Source : Pixabay, image libre de droits.
Dans les semaines suivantes, les transports en commun ne seront probablement plus gratuits en Ile-de-France pendant les pics de pollution.
Valérie Pécresse propose ainsi aux administrateurs du Syndicat des transports franciliens de créer un « titre de transport utilisable lors des épisodes de pollution », d’après les informations d’un article en ligne du journal Le Parisien. Cela pour inviter les conducteurs « à laisser leur véhicule au garage, ce ticket à 3,80 € (le prix de deux tickets de métro à l’unité), sous forme d’un forfait jour valable dans toutes les zones, devrait être vendu lors des prochains épisodes de pollution. »
Valérie Pécresse propose ainsi aux administrateurs du Syndicat des transports franciliens de créer un « titre de transport utilisable lors des épisodes de pollution », d’après les informations d’un article en ligne du journal Le Parisien. Cela pour inviter les conducteurs « à laisser leur véhicule au garage, ce ticket à 3,80 € (le prix de deux tickets de métro à l’unité), sous forme d’un forfait jour valable dans toutes les zones, devrait être vendu lors des prochains épisodes de pollution. »
Une mesure trop coûteuse
La gratuité des transports était jusque-là systématiquement mise en place par la Stif lors des pics. Une mesure jugée « coûteuse (23 M€ pour les 5 jours de gratuité en décembre), et ressentie comme injuste par les abonnés qui considèrent que l’on fait un cadeau aux automobilistes », indique Valérie Pécresse.
De plus, avec l’abaissement des seuils d’alerte de 80 à 50 µg/m3 de particules fines PM10, « le nombre de pics de pollution devrait exploser en 2017 et atteindre plus de 20 jours par an. Soit un manque à gagner de 80 M€ à prévoir pour le Stif », ce qui est « inabordable », selon Valérie Pécresse.
Cette dernière va donc proposer 3 schémas mercredi aux élus du Stif. Le premier consiste à « demander à l’Etat, qui a changé les seuils d’alerte et qui nous a incités dans son arrêté du 19 décembre à mettre fin à la gratuité», de régler la note. Le second consiste à « demander aux membres du Stif (région et départements) de financer un fonds antipollution de 80 M€ ».
C’est donc la troisième proposition qui pourra capter l’attention des principaux intéressés, c’est celle du forfait pollution à 3,80 €. Valérie Pécresse l’assure : « C’est un tarif incitatif, 40% moins cher que les premiers prix des forfaits jours qui oscillent entre 7 € et 17 € ».
De plus, avec l’abaissement des seuils d’alerte de 80 à 50 µg/m3 de particules fines PM10, « le nombre de pics de pollution devrait exploser en 2017 et atteindre plus de 20 jours par an. Soit un manque à gagner de 80 M€ à prévoir pour le Stif », ce qui est « inabordable », selon Valérie Pécresse.
Cette dernière va donc proposer 3 schémas mercredi aux élus du Stif. Le premier consiste à « demander à l’Etat, qui a changé les seuils d’alerte et qui nous a incités dans son arrêté du 19 décembre à mettre fin à la gratuité», de régler la note. Le second consiste à « demander aux membres du Stif (région et départements) de financer un fonds antipollution de 80 M€ ».
C’est donc la troisième proposition qui pourra capter l’attention des principaux intéressés, c’est celle du forfait pollution à 3,80 €. Valérie Pécresse l’assure : « C’est un tarif incitatif, 40% moins cher que les premiers prix des forfaits jours qui oscillent entre 7 € et 17 € ».