« Facebook est-il responsable de l’élection de Donald Trump ? » La question est posée de cette façon par Adrew Bosworth, Vice-président de Facebook chargé de la réalité virtuelle. Le haut responsable de la compagnie a écrit un texte destiné à ses collègues pour réfléchir aux enjeux des élections américaines qui doivent se tenir cette année. Le texte a ensuite été publié par le New York Times et fait abondamment parler de lui.
Car en substance, l’auteur estime que oui, Facebook est responsable de l’élection. Mais pas parce que les données ont été manipulés par des entreprises ou des agents étrangers, mais parce que la campagne de publicité virtuelle était « la meilleure ». Alors que les élections approchent, l’utilisation voire la manipulation des réseaux sociaux est un sujet central. Mais avec cette notion de responsabilité des entreprises mondiales, de nouvelles questions cruciales touchant à la démocratie se posent.
La responsabilité des réseaux sociaux sur les messages qui sont véhiculés est suffisamment complexe lorsqu’il s’agit de faits illégaux. Apologie du terrorisme, pornographie, criminalité sont difficiles à gérer mais la ligne jaune est plus facile à tracer. En revanche, la personnalité de Donald Trump étant sujette à beaucoup des critiques, quelle position adopter par les réseaux sociaux souvent dirigés par des hommes d’affaires qui ne cachent pas leur positionnement politique ? Est-ce de laisser les opinions qui ne transgressent pas la loi s’exprimer de façons équivalentes ? De ce point de vue le message de Andrew Bosworth donne une réponse plutôt rassurante : « aussi tentant que cela puisse paraître d’utiliser les outils à notre disposition pour modifier le résultat, je suis persuadé qu’il ne faut jamais le faire ». « Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de limite. » Un cas de conscience qui permet en tout cas d’entrevoir l’étendue des pouvoirs concentrées entre quelques mains.
Car en substance, l’auteur estime que oui, Facebook est responsable de l’élection. Mais pas parce que les données ont été manipulés par des entreprises ou des agents étrangers, mais parce que la campagne de publicité virtuelle était « la meilleure ». Alors que les élections approchent, l’utilisation voire la manipulation des réseaux sociaux est un sujet central. Mais avec cette notion de responsabilité des entreprises mondiales, de nouvelles questions cruciales touchant à la démocratie se posent.
La responsabilité des réseaux sociaux sur les messages qui sont véhiculés est suffisamment complexe lorsqu’il s’agit de faits illégaux. Apologie du terrorisme, pornographie, criminalité sont difficiles à gérer mais la ligne jaune est plus facile à tracer. En revanche, la personnalité de Donald Trump étant sujette à beaucoup des critiques, quelle position adopter par les réseaux sociaux souvent dirigés par des hommes d’affaires qui ne cachent pas leur positionnement politique ? Est-ce de laisser les opinions qui ne transgressent pas la loi s’exprimer de façons équivalentes ? De ce point de vue le message de Andrew Bosworth donne une réponse plutôt rassurante : « aussi tentant que cela puisse paraître d’utiliser les outils à notre disposition pour modifier le résultat, je suis persuadé qu’il ne faut jamais le faire ». « Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de limite. » Un cas de conscience qui permet en tout cas d’entrevoir l’étendue des pouvoirs concentrées entre quelques mains.