Les jeunes sont écolos, sauf quand cela doit se concrétiser

Une conscience écologique oui, mais quand même pas jusqu’à avoir un impact sur les vacances. C’est tout un paradoxe que soulève un sondage de l’Alliance France Tourisme et publié par Le Journal du Dimanche. L’enquête d’opinion montre ainsi que si la plupart des personnes interrogées disent tenir compte de l’impact écologique, dans les faits peu d’entre eux déclarent être prêts à faire des sacrifices : « 65% d’entre elles disent qu’elles partiront en vacances par les routes, juste devant l’avion (54%) et le train (35%). Notez qu'au vu des pourcentages, ces réponses semblent se cumuler. Toujours d’après ce sondage, seulement une personne sur dix profitera de son trajet en voiture pour faire du covoiturage. Et la conscience écologique relative aux transports semble avoir ses limites puisque 87% des personnes interrogées déclarent qu’elles accepteraient « sûrement ou probablement » un billet d’avion gratuit pour passer un week-end en Europe » », raconte Caradisiac .

A rebours de la fracture générationnelle entre les jeunes engagés pour l’écologie et les plus de 35 ans pollueurs, ce sondage montre surtout que l’engagement se concrétise dans des choix vertueux. 

« L’année dernière, un sondage  du club automobile Roole réalisé auprès de 1000 Français âgés de 18 à 75 ans indiquait que 73% des personnes interrogées déclaraient privilégier la voiture pour leurs trajets de vacances. Une proportion nettement supérieure à celle de ce nouveau sondage, qui s’explique peut-être par le panel différent au niveau de l’âge des personnes à qui l’on pose la question. A noter que d’après le nouveau sondage, 84% des Français choisissent leur moyen de transport en fonction du prix. Or, les trajets de vacances reviennent souvent moins cher en famille en voiture par rapport au train ou à l’avion. 49% de ces Français disent qu’ils partiront cette année en vacances en France, contre 37% en Europe et dans le reste du monde », conclue Caradisiac.