Alors que des images de très jeunes filles qui manifestent pour ôter leur voile, les associations de défense de droit de l’homme s’inquiète pour elles. «Mais le risque auquel les écolières sont confrontées peut être mortel. Nika Shakarami avait 16 ans lorsqu'elle a brûlé son hijab lors d'une manifestation à Téhéran. Elle a été vue vivante pour la dernière fois le 20 septembre alors qu'elle était suivie par des membres des forces de sécurité. Le gouvernement a par la suite affirmé qu'elle a fait une chute mortelle d'un immeuble. Les autorités ont de même soutenu qu'une autre jeune manifestante décédée, Sarina Esmailzadeh, également âgée de 16 ans, avait aussi fait une chute mortelle le 24 septembre à Karaj, à l'ouest de Téhéran. Selon les médias, les deux familles ont subi de fortes pressions pour ne pas contester ces versions officielles » écrit Human Right Watch dans un communiqué.
Sans que des enquêtes d’organisations internationales ou ONG n’aient été réalisées, des estimations sont réalisées en s’appuyant sur les chiffres des organisations locales. « Au 11 octobre, selon l'ONG iranienne Société de soutien aux enfants, 28 enfants avaient été tué-e-s lors des manifestations, la plupart dans les provinces du Sistan et du Balouchistan. Les noms de neuf mineur-e-s figurent dans une récente liste de personnes tuées par les forces de sécurité, selon des organisations de défense des droits humains et des médias. Human Rights Watch n'a pas pu documenter ces cas de manière indépendante, mais ces chiffres soulèvent de graves préoccupations. L'UNICEF a appelé à mettre fin aux violences « contre les enfants et adolescents » » poursuit le communiqué.
Et l’ONG d’insister sur le fait que la protection des mineures est particulièrement sensible les pays où les droits des femmes en général sont limités : « Dans un pays où exprimer son autonomie en tant que femme peut entraîner la mort, les actions de ces écolières pour exiger la liberté et l'égalité sont d'une bravoure exceptionnelle. »
Sans que des enquêtes d’organisations internationales ou ONG n’aient été réalisées, des estimations sont réalisées en s’appuyant sur les chiffres des organisations locales. « Au 11 octobre, selon l'ONG iranienne Société de soutien aux enfants, 28 enfants avaient été tué-e-s lors des manifestations, la plupart dans les provinces du Sistan et du Balouchistan. Les noms de neuf mineur-e-s figurent dans une récente liste de personnes tuées par les forces de sécurité, selon des organisations de défense des droits humains et des médias. Human Rights Watch n'a pas pu documenter ces cas de manière indépendante, mais ces chiffres soulèvent de graves préoccupations. L'UNICEF a appelé à mettre fin aux violences « contre les enfants et adolescents » » poursuit le communiqué.
Et l’ONG d’insister sur le fait que la protection des mineures est particulièrement sensible les pays où les droits des femmes en général sont limités : « Dans un pays où exprimer son autonomie en tant que femme peut entraîner la mort, les actions de ces écolières pour exiger la liberté et l'égalité sont d'une bravoure exceptionnelle. »