Yoplait divise ses emballages par deux

Le suremballage est un problème majeur dans le secteur de l’alimentaire. Et les pots de yaourt figurent bien sûr parmi les produits les plus « lourds » en emballages. Ce qui plus est, en emballages en plastique. La marque Yoplait a donc décidé de s’attaquer au problème en proposant un conditionnement en briques, en espérant que les consommateurs l’apprécient et l’adoptent. Sa promesse : 50% d’emballage en moins (comparé à un emballage de 6 pots de 125 g) et une brique en carton recyclable issu à 78% de matières végétales.

De plus, cette brique est conçue pour, une fois vide, pouvoir se plier facilement. De cette manière, elle prend un minimum de place dans le bac de recyclage, permettant aux municipalités d’espacer au maximum les tournées de collecte de ce type de poubelles. Yoplait promet par ailleurs que tous ses emballages seront recyclables dès 2025.

Selon une étude de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME), environ 30% des déchets ménagers en France sont constitués d'emballages alimentaires. Ces emballages, souvent faits de plastique, contribuent significativement à la pollution terrestre et marine. Par exemple, il est estimé que 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans chaque année, une part non négligeable provenant des emballages de produits alimentaires. Ces déchets plastiques mettent des centaines d'années à se décomposer, libérant pendant ce temps des substances toxiques dans l'environnement et menaçant la faune marine.

Le recyclage de ces emballages est une solution partielle, mais seulement 26% des emballages plastiques sont effectivement recyclés en France. Le reste se retrouve soit incinéré, générant des émissions de gaz à effet de serre, soit en décharge, où ils peuvent libérer des polluants dans le sol et l'eau. Cette situation souligne l'importance d'adopter des emballages plus durables et biodégradables, ainsi que de réduire la consommation globale d'emballages jetables.