DR Ministère du commerce/Chambre de commerce et d’industrie, Dahra Mostaganem , novembre 2013
Fin 2012, le parlement algérien a voté une loi qui permet de se tourner vers les hydrocarbures non conventionnels. L’événement n’est pas anodin dans un pays qui dispose d’énormes réserves de gaz de schiste. Le pays exportateur de pétrole, sa principale manne financière, voit dans cette découverte la possibilité de repousser l’échéance de la diversification économique et se lance dans cette voie.
Près de deux années plus tard, le dossier du schiste est devenu un sujet très sensible. Alors que l’équilibre politique du pays ne tient qu’au fil de la santé fragile du président Bouteflika, l’opposition à ce type de gaz a provoqué des manifestations violentes dans le Sud du pays.
Près de deux années plus tard, le dossier du schiste est devenu un sujet très sensible. Alors que l’équilibre politique du pays ne tient qu’au fil de la santé fragile du président Bouteflika, l’opposition à ce type de gaz a provoqué des manifestations violentes dans le Sud du pays.
Une réaction populaire importante
Les manifestations à In Salah, dans le Sud du pays, le 1er et 2 mars ont surpris les autorités du pays qui ont été obligées de faire intervenir l’armée pour calmer la situation. Des dizaines de personnes ont été blessées et le commissariat de la ville a été incendié.
Malgré l’accalmie, rapporte Le Monde, le problème est loin d’être réglé. « La « trêve » obtenue après l’intervention de l’armée ne met pas fin à aux divergences de fond. Les autorités refusent le moratoire sur l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste demandé par les opposants qui redoutent la pollution des eaux du sous-sol saharien. »
Les craintes des populations se heurtent à l’Etat qui met en avant la nécessité de conserver les revenus des hydrocarbures alors que le déclin des réserves conventionnelles a débuté. « Le secteur des hydrocarbures représente 98 % des recettes d’exportations et compte pour 70 % dans son budget. Selon des projections d’experts locaux, l’Algérie pourrait ne plus être en mesure d’honorer ses engagements à l’export d’ici à 2030 sans efforts substantiels dans l’exploration » expliqueLe Monde.
Selon les premières estimations, l’Algérie disposerait de la quatrième réserve mondiale de Gaz de Schiste : aubaine pour certains, malédiction pour les autres.
Malgré l’accalmie, rapporte Le Monde, le problème est loin d’être réglé. « La « trêve » obtenue après l’intervention de l’armée ne met pas fin à aux divergences de fond. Les autorités refusent le moratoire sur l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste demandé par les opposants qui redoutent la pollution des eaux du sous-sol saharien. »
Les craintes des populations se heurtent à l’Etat qui met en avant la nécessité de conserver les revenus des hydrocarbures alors que le déclin des réserves conventionnelles a débuté. « Le secteur des hydrocarbures représente 98 % des recettes d’exportations et compte pour 70 % dans son budget. Selon des projections d’experts locaux, l’Algérie pourrait ne plus être en mesure d’honorer ses engagements à l’export d’ici à 2030 sans efforts substantiels dans l’exploration » expliqueLe Monde.
Selon les premières estimations, l’Algérie disposerait de la quatrième réserve mondiale de Gaz de Schiste : aubaine pour certains, malédiction pour les autres.