Présenté comme la bouée de sauvetage pour éviter les confinements et l’incertitude, le vaccin traine à nous sauver. Lundi 4 janvier la barre des 500 personnes vaccinées est annoncée, loin de la vaccination massive annoncée depuis des mois. Mardi 5 janvier, le ministre de la Santé a tenté de convaincre que ces chiffres bien plus bas que ceux des pays voisins étaient prévus et ne doivent pas alarmer. « Invité au micro de RTL, le neurologue tient à nuancer les reproches formulés à l'encontre du gouvernement en indiquant que la première semaine de vaccination était "une phase d'initiation" dont l'exécutif savait "qu'elle ne serait pas massive". Se voulant rassurant, Olivier Véran affirme que le "rythme de croisière" va "rejoindre celui de nos voisins dans les prochains jours". Et annonce ainsi l'élargissement des vaccins aux "pompiers et aux aides à domicile de 50 ans et plus". "Ce sont des professionnels qui sont au contact de personnes fragiles et qui peuvent être amenés à travailler auprès de malades", explique-t-il. Cette déclaration s'inscrit dans la lignée de l'élargissement de la vaccination aux personnels soignants âgés de 50 ans et plus. Le ministre de la Santé ajoute que la vaccination pourra démarrer plus tôt dans les Ehpad où le personnel soignant "nous dit que les résidents sont prêts à être vaccinés" » explique la radio qui a invité le ministre.
C’est la ligne officielle depuis ce début de semaine. Après que le JDD ne parle de la « colère » de Emmanuel Macron face à la lenteur de la campagne de vaccination, c’est désormais une lenteur prévue et voulue. Les pays voisins vaccinent massivement la population quand en France on réserve les doses aux personnes vulnérables. Un argument qui passe à côté de la cible car on a du mal à imaginer qu’avec à peine plus de 500 vaccinations lundi soir, tous les résidents fragiles et consentants d’Ehpad ont reçu leur dose.
C’est la ligne officielle depuis ce début de semaine. Après que le JDD ne parle de la « colère » de Emmanuel Macron face à la lenteur de la campagne de vaccination, c’est désormais une lenteur prévue et voulue. Les pays voisins vaccinent massivement la population quand en France on réserve les doses aux personnes vulnérables. Un argument qui passe à côté de la cible car on a du mal à imaginer qu’avec à peine plus de 500 vaccinations lundi soir, tous les résidents fragiles et consentants d’Ehpad ont reçu leur dose.