Le pire avec les mauvaises idées c’est quand elles ont d’abord l’air géniales. En installant des « uritrottoirs » en centre-ville de Paris, la mairie explique que c’est une solution écologique pour éviter que les personnes ne se soulagent sur le trottoir. Le principe est simple, une jardinière posée sur une petite structure en plastique contient de la paille qui filtre l’urine. « L'azote et le phosphate présents dans l'urine des hommes sont récupérés pour produire le fameux compost et ainsi servir de fertilisants naturels pour les fleurs. Le concept de cette pissotière écologique séduit particulièrement Paris, en quête d'un développement de plus en plus vert » rapporte Le Point.
L’idée est donc de lutter contre les traces d’urine sur les murs et les trottoirs par une solution écolo. Pour l’heure, ces installations se comptent sur les doigts d’une main mais la mairie prévoit de les multiplier. Une annonce qui inquiète et qui interroge. Est-ce qu’installer des urinoirs dans la rue – fussent-ils écologiques – permet de lutter contre la pratique ? Au contraire, elle l’institutionnalise et la rend normal. En quoi le fait que ce soit dans un bac rempli de foin rend plus acceptable le fait de se soulager en public ? La question se pose d’autant plus que le même procédé écolo pourrait être entouré d’une structure pour plus d’intimité. Sans parler du fait que les femmes pourraient ainsi elles aussi profiter du concept.
Alors que le cinquième du genre doit être installé dans le Xème arrondissement de la ville, les critiques commencent à se faire entendre. « Certains s'interrogent, à l'exemple de la journaliste Virginie Garin : « La grande classe... se promener dans Paris en regardant les mecs uriner. Vous allez en mettre beaucoup ? » demande-t-elle à Anne Hidalgo. Certains dénoncent le concept même, d'autres une dépense inutile. Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef, parle même d'une « élégante nouvelle connerie parisienne » » rapporte Le Point, qualifiant un peu hâtivement ces critiques de « polémique. »
L’idée est donc de lutter contre les traces d’urine sur les murs et les trottoirs par une solution écolo. Pour l’heure, ces installations se comptent sur les doigts d’une main mais la mairie prévoit de les multiplier. Une annonce qui inquiète et qui interroge. Est-ce qu’installer des urinoirs dans la rue – fussent-ils écologiques – permet de lutter contre la pratique ? Au contraire, elle l’institutionnalise et la rend normal. En quoi le fait que ce soit dans un bac rempli de foin rend plus acceptable le fait de se soulager en public ? La question se pose d’autant plus que le même procédé écolo pourrait être entouré d’une structure pour plus d’intimité. Sans parler du fait que les femmes pourraient ainsi elles aussi profiter du concept.
Alors que le cinquième du genre doit être installé dans le Xème arrondissement de la ville, les critiques commencent à se faire entendre. « Certains s'interrogent, à l'exemple de la journaliste Virginie Garin : « La grande classe... se promener dans Paris en regardant les mecs uriner. Vous allez en mettre beaucoup ? » demande-t-elle à Anne Hidalgo. Certains dénoncent le concept même, d'autres une dépense inutile. Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef, parle même d'une « élégante nouvelle connerie parisienne » » rapporte Le Point, qualifiant un peu hâtivement ces critiques de « polémique. »