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Les éleveurs se sont vus accorder une rallonge de 3 milliards d’euros suite à leur mobilisation du 3 septembre à Paris.
Un communiqué de l’association France Nature Environnement souligne la rallonge de 3 milliards d’euros accordée par le gouvernement aux éleveurs, mais déplore aussi le fait que le gouvernement s’apprête « à tirer vers le bas la prise en compte de l'environnement. »
Un communiqué de l’association France Nature Environnement souligne la rallonge de 3 milliards d’euros accordée par le gouvernement aux éleveurs, mais déplore aussi le fait que le gouvernement s’apprête « à tirer vers le bas la prise en compte de l'environnement. »
"Valoriser les bons produits français"
France Nature Environnement explique au début de son communiqué que « de l'argent pour sauver les élevages français, oui il en faut, mais pas pour accroitre la prolifération d'algues vertes sur nos plages, ni pour polluer les cours d'eau et les nappes phréatiques. Il en faut pour orienter l'élevage vers la qualité, vers l'agroécologie. »
Car selon FNE, la crise traversée par le pays « n'est que le résultat d'un système agricole industriel à bout de souffle. La fuite en avant à coups d'investissement pour agrandir et intensifier n'entrainera que plus de dettes pour les agriculteurs et des crises à répétition. »
Pour l’association environnementale, ce qui est à l’origine de la crise actuelle « ce ne sont pas les normes environnementales mais la dérégulation des marchés. » La solution consisterait donc à « aider les éleveurs à investir dans des systèmes tournés vers l'agroécologie, fournissant des produits de qualité, respectueux du bien-être animal et de l'environnement. Ils permettront de dégager une plus value qui assurera des revenus équitables aux éleveurs. »
Pour FNE, « l'appel du Président de la république et du ministre de l'agriculture à manger de la viande française a été martelé dans de nombreux média cet été. » C’est pourquoi l’association insiste sur « l'importance d'assurer au consommateur une transparence sur la véritable qualité des produits : présence ou non d'OGM, part de l'herbe dans la ration alimentaire, élevage en batterie ou avec accès au plein air... C'est en mettant en avant la qualité des modes de production que les éleveurs pourront convaincre les français d'acheter un peu plus cher en se différenciant par une vraie qualité. »
Car selon FNE, la crise traversée par le pays « n'est que le résultat d'un système agricole industriel à bout de souffle. La fuite en avant à coups d'investissement pour agrandir et intensifier n'entrainera que plus de dettes pour les agriculteurs et des crises à répétition. »
Pour l’association environnementale, ce qui est à l’origine de la crise actuelle « ce ne sont pas les normes environnementales mais la dérégulation des marchés. » La solution consisterait donc à « aider les éleveurs à investir dans des systèmes tournés vers l'agroécologie, fournissant des produits de qualité, respectueux du bien-être animal et de l'environnement. Ils permettront de dégager une plus value qui assurera des revenus équitables aux éleveurs. »
Pour FNE, « l'appel du Président de la république et du ministre de l'agriculture à manger de la viande française a été martelé dans de nombreux média cet été. » C’est pourquoi l’association insiste sur « l'importance d'assurer au consommateur une transparence sur la véritable qualité des produits : présence ou non d'OGM, part de l'herbe dans la ration alimentaire, élevage en batterie ou avec accès au plein air... C'est en mettant en avant la qualité des modes de production que les éleveurs pourront convaincre les français d'acheter un peu plus cher en se différenciant par une vraie qualité. »