Emmanuel Macron annonce une prime exceptionnelle pour les auxiliaires de vie. Loin des hôpitaux et très isolées, les personnes qui prennent soin des plus âgés et vulnérables ont continué à travailler pendant le confinement. Un rôle essentiel pour protéger notamment les plus âgés en les tenant loin des établissements surchargés. Et un rôle essentiel qui n’a pas été récompensée au même titre que le personnel de santé. « Emmanuel Macron a annoncé mardi que l'Etat et les départements allaient débloquer 160 millions d'euros pour verser une prime exceptionnelle aux 320.000 aides à domicile, qui étaient jusqu'à présent "les oubliés de la prime Covid". "Ces 160 millions d'euros vont permettre, sur des bases qui seront instruites départementalement (...) d'avoir ces 1.000 euros de prime qu'ont eus les autres" personnels soignants, a déclaré le chef de l'Etat devant des aides à domicile, lors d'une visite à Toulon. Cette prime, qui sera versée "avant Noël", après instruction des dossiers "entre septembre et décembre", permettra "de reconnaître pleinement le rôle" qu'ils ont joué pendant la crise épidémique, selon lui » rapporte LCI.
Cette déclaration est la réponse aux indignations des fédérations d’auxiliaires de vie et d’aides à domiciles. Juste avant l’été, elles avaient dénoncé une injustice. « Mais l'exécutif avait également souligné, jusqu'à présent, que le versement de cette prime aux aides à domicile incombait aux conseils départementaux, puisque ce sont eux, et non pas l'assurance maladie, qui financent les services d'aide et d'accompagnement à domicile » ajoute la chaine d’infos en continu.
« Pour les professionnels du secteur de l’accompagnement à domicile interrogés par Libération , si un premier pas a été fait vers une meilleure reconnaissance de leur travail, des moyens supplémentaires sont indispensables pour améliorer les conditions de travail très précaires : la profession a perdu en dix-sept ans 15% de son pouvoir d’achat, avec des premiers niveaux de salaires en dessous du smic. Il faut dix-huit ans à un salarié pour que sa rémunération dépasse le smic, selon les employeurs associatifs de l’Union syndicale de branche de l’aide à domicile (USB) » ajoute le quotidien.
Cette déclaration est la réponse aux indignations des fédérations d’auxiliaires de vie et d’aides à domiciles. Juste avant l’été, elles avaient dénoncé une injustice. « Mais l'exécutif avait également souligné, jusqu'à présent, que le versement de cette prime aux aides à domicile incombait aux conseils départementaux, puisque ce sont eux, et non pas l'assurance maladie, qui financent les services d'aide et d'accompagnement à domicile » ajoute la chaine d’infos en continu.
« Pour les professionnels du secteur de l’accompagnement à domicile interrogés par Libération , si un premier pas a été fait vers une meilleure reconnaissance de leur travail, des moyens supplémentaires sont indispensables pour améliorer les conditions de travail très précaires : la profession a perdu en dix-sept ans 15% de son pouvoir d’achat, avec des premiers niveaux de salaires en dessous du smic. Il faut dix-huit ans à un salarié pour que sa rémunération dépasse le smic, selon les employeurs associatifs de l’Union syndicale de branche de l’aide à domicile (USB) » ajoute le quotidien.