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Un malus écologique plus corsé pour 2020

Sébastien Arnaud
22/10/2019



Le 1er janvier 2020, la taxe sur les véhicules polluants devrait augmenter a confirmé le ministre de l’Économie. Concrètement, plus de véhicules concernés et les gros pollueurs paieront plus. Une décision qui sera inclue dans le budget 2020 mais qui répond à une exigence européenne.



Creative Commons - Pixabay
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Plus de véhicules vont être concernés et ce sera plus cher pour les gros pollueurs. Voilà en somme le sens vers lequel va évoluer le malus écologique l’année prochaine. Inclus dans le budget 2020, l’évolution a été confirmée à plusieurs reprises par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Utilisant des arguments écologiques et politiques, le ministre s’est cependant peu attardé sur le fait que cette évolution était conditionnée par l’évolution des critères européens dans le domaine. « On ne peut pas vouloir accélérer la transition énergétique et garder des malus-auto qui sont relativement modestes sur des véhicules qui émettent beaucoup de CO2 » avait-il préféré dire au micro de RTL En réalité, c’est la nouvelle méthode d’analyse des émissions de l’UE, le WLTP, qui a fait évoluer la hiérarchie des véhicules polluants.
 
« Jusqu'à présent, ce malus se déclenchait à partir de 117 g/km de CO2 (voir la grille 2019). Mais à partir du 1er janvier 2020, il suffira d'acheter une voiture rejetant plus de 109g/km de CO2 aux 100 kilomètres pour subir la taxe écologique. Pour un gros SUV ou un 4x4, qui rejette 140 g/km, on passe de 960 à 1.901€. Quant au malus maximum, il passera de 10.500 à 12.500€ et concernera les véhicules, souvent de type sportif ou de luxe, émettant dès 173 g/km contre 191 actuellement. La première grille de malus entrera en vigueur le 1er janvier et se terminera le 31 mai. Le lendemain, le 1er juin, une nouvelle grille sera appliquée jusqu’au 31 décembre » précise Nice Matin Et de préciser qu’à l’inverse le bonus écologique va désormais être réservé aux électriques et que son montant va augmenter de 50%. A première vue, la décision ne devrait pas avoir un effet immédiat sur le parc automobile puisque Bercy table sur un net avantage du malus et prévoit 700 millions d’euros de recettes fiscales dans ce domaine l’année prochaine.






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