98 % des terres rares importées de Chine
C’est une découverte qui pourrait changer la donne en matière d’indépendance de l’Europe à l’égard de la Chine : le 12 janvier dernier, le groupe minier suédois LKAB a annoncé avoir identifié "le plus grand gisement connu" de terres rares d'Europe. Il contiendrait plus d’un million de tonnes, soit un peu moins de 1 % des réserves mondiales.
À l’heure actuelle, 98 % des terres rares utilisées au sein de l'Union Européenne sont en fait importées de Chine. Une dangereuse dépendance, sans doute autant que celle au pétrole et au gaz à l’égard de la Russie. Mais pour exploiter ce gisement découvert dans la ville minière de Kirina, située à à 145 km au nord du cercle polaire, il va sans doute falloir… déplacer la ville !
À l’heure actuelle, 98 % des terres rares utilisées au sein de l'Union Européenne sont en fait importées de Chine. Une dangereuse dépendance, sans doute autant que celle au pétrole et au gaz à l’égard de la Russie. Mais pour exploiter ce gisement découvert dans la ville minière de Kirina, située à à 145 km au nord du cercle polaire, il va sans doute falloir… déplacer la ville !
Le plus grand gisement connu en Europe
En effet, l’exploitation de la mine de fer découverte il y a 125 ans de cela et ayant donné naissance à la ville, met en danger la stabilité des habitations. Les habitants de Kirina, consultés, sont favorables à un déplacement de la ville, et comptent bien en profiter pour la rendre plus agréable à vivre, entre grande place, centres commerciaux, rues piétonnes, et accès direct à la nature. Le déménagement du centre-ville a débuté en 2007.
"Il s’agit du plus grand gisement connu d’éléments de terres rares dans notre partie du monde, et il pourrait devenir un élément de base important pour la production des matières premières critiques absolument cruciales pour la transition verte", a expliqué dans un communiqué Jan Moström, PDG du groupe public LKAB. Selon ce groupe, le sous-sol de la ville minière de 6.000 habitants contient une quinzaine de terres rares, en majorité légères, en minorité lourdes. Avoir accès à ce gisement devrait toutefois prendre dix à quinze ans, entre autorisations et exploitation.
"Il s’agit du plus grand gisement connu d’éléments de terres rares dans notre partie du monde, et il pourrait devenir un élément de base important pour la production des matières premières critiques absolument cruciales pour la transition verte", a expliqué dans un communiqué Jan Moström, PDG du groupe public LKAB. Selon ce groupe, le sous-sol de la ville minière de 6.000 habitants contient une quinzaine de terres rares, en majorité légères, en minorité lourdes. Avoir accès à ce gisement devrait toutefois prendre dix à quinze ans, entre autorisations et exploitation.