L’accord vise à lutter contre l’abattage illégal du bois et ses conséquences néfastes sur l’environnement et l’économie.
En 2010, le marché illégal représentait entre 20% et 40% du commerce mondial du bois (entre 350 et 650 millions de m3/an). Les principaux pays traditionnellement reconnus comme hébergeant des trafics illégaux de bois sont la Russie, le Brésil, le Congo, l’Indonésie.
L’Union européenne, avec la France en bonne position, sont parmi les plus gros importateurs de manière générale et environ 20% des importations de bois proviendraient du marché noir.
Alerté par ce constat, les institutions européennes ont œuvré pour développer les liens avec les pays les plus touchés par ce phénomène.
Plan FLEGT
D’autre part l’Union européenne dispose d’une législation précise dans le domaine qui permet d’exclure du marché le bois et produits dérivés provenant du marché illicite. La loi est entrée en vigueur le 3 mars 2013. Elle permet aux institutions européennes de forcer la main aux pays exportateurs et de les inciter à signer des accords bilatéraux et ainsi de lutter ensemble contre le marché parallèle.
Des accords du même type ont été signés avec le Ghana, le Congo, le Cameroun, le Liberia et la République centrafricaine.