« En matière d'aménagement numérique du territoire, de larges proportions des zones rurales risquent l'exclusion d'un réseau structurant et d'avenir, comme cela faillit être le cas voici bientôt un siècle pour l'électrification » alerte l’association nationale des élus de montagne (ANEM). Créée en 1984, cette association a pour but « le développement équitable et durable » des zones de montagne.
Dans un communiqué l’association rappelle les enjeux d’un combat politique mené depuis 2011 par ses représentants. Les élus de montagne déplorent que « les opérateurs du THD sont essentiellement attirés par les territoires urbains à forte densité démographique, gage d'une rentabilité assurée à court ou à moyen terme. »
Dans un communiqué l’association rappelle les enjeux d’un combat politique mené depuis 2011 par ses représentants. Les élus de montagne déplorent que « les opérateurs du THD sont essentiellement attirés par les territoires urbains à forte densité démographique, gage d'une rentabilité assurée à court ou à moyen terme. »
Priorité aux « zones denses et rentables »
Les élus expliquent ne pas vouloir être « les spectateurs passifs » du développement du très haut débit « dans les zones denses et rentables à court terme » et « revendiquent l'accès au THD à l'égal des autres citoyens. »
« Au nom de l'équité territoriale et de la solidarité nationale, il y a urgence à imposer des solutions adaptées afin que tous les foyers français, où qu'ils résident, bénéficient du niveau de débit correspondant à leurs besoins, telle ou telle zone géographique n'ayant pas vocation à être durablement condamnée à un internet au rabais, sauf à cautionner la fracture numérique du territoire » continue le texte. Bien conscients des spécificités des zones de montagne et des difficultés liées à la topographie et la démographie, les représentants de l’ANEM ne veulent pas que s’installe une « inégalité de traitement pour les citoyens, qu’elle soit de nature géographique, technique ou économique. »
En conclusion, le texte rappelle que l’ANEM « prône la neutralité technologique » en affirmant que « peu importe le support dès lors que le même service est apporté en tout point du territoire. »
« Au nom de l'équité territoriale et de la solidarité nationale, il y a urgence à imposer des solutions adaptées afin que tous les foyers français, où qu'ils résident, bénéficient du niveau de débit correspondant à leurs besoins, telle ou telle zone géographique n'ayant pas vocation à être durablement condamnée à un internet au rabais, sauf à cautionner la fracture numérique du territoire » continue le texte. Bien conscients des spécificités des zones de montagne et des difficultés liées à la topographie et la démographie, les représentants de l’ANEM ne veulent pas que s’installe une « inégalité de traitement pour les citoyens, qu’elle soit de nature géographique, technique ou économique. »
En conclusion, le texte rappelle que l’ANEM « prône la neutralité technologique » en affirmant que « peu importe le support dès lors que le même service est apporté en tout point du territoire. »