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Très haut débit, les élus de montagne demandent plus d’égalité

23/05/2014



L’association des élus de montagne publie un communiqué pour demander aux opérateurs de très haut débit de ne pas exclure les zones reculées. Les difficultés techniques et la rentabilité moins importante « ne doivent pas induire d'inégalité de traitement pour les citoyens » disent-ils.



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« En matière d'aménagement numérique du territoire, de larges proportions des zones rurales risquent l'exclusion d'un réseau structurant et d'avenir, comme cela faillit être le cas voici bientôt un siècle pour l'électrification » alerte l’association nationale des élus de montagne (ANEM). Créée en 1984, cette association a pour but « le développement équitable et durable » des zones de montagne.
 
Dans un communiqué l’association rappelle les enjeux d’un combat politique mené depuis 2011 par ses représentants. Les élus de montagne déplorent que « les opérateurs du THD sont essentiellement attirés par les territoires urbains à forte densité démographique, gage d'une rentabilité assurée à court ou à moyen terme. »

Priorité aux « zones denses et rentables »

Les élus expliquent ne pas vouloir être « les spectateurs passifs » du développement du très haut débit « dans les zones denses et rentables à court terme » et « revendiquent l'accès au THD à l'égal des autres citoyens. »
 
« Au nom de l'équité territoriale et de la solidarité nationale, il y a urgence à imposer des solutions adaptées afin que tous les foyers français, où qu'ils résident, bénéficient du niveau de débit correspondant à leurs besoins, telle ou telle zone géographique n'ayant pas vocation à être durablement condamnée à un internet au rabais, sauf à cautionner la fracture numérique du territoire » continue le texte. Bien conscients des spécificités des zones de montagne et des difficultés liées à la topographie et la démographie, les représentants de l’ANEM ne veulent pas que s’installe une « inégalité de traitement pour les citoyens, qu’elle soit de nature géographique, technique ou économique. »
En conclusion, le texte rappelle que l’ANEM « prône la neutralité technologique » en affirmant que « peu importe le support dès lors que le même service est apporté en tout point du territoire. »






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