Le directeur général de Total, Patrick Pouyanné s’était engagé et c’est désormais chose faite : la liste des 903 filiales du groupe a été publiée. Par communiqué le DG explique la démarche ainsi : « Parce que nous avons à coeur de dissiper tout malentendu qu’une publication partielle a pu générer, il nous a paru utile de mettre à disposition de chacun la liste exhaustive de nos filiales, de leurs pays d’immatriculation et de leurs pays d’opération. »
« Jusqu’ici le groupe publiait une liste partielle de 200 de ses filiales. Total explique dans ce communiqué que depuis 2012, 14 de ses filiales implantées « dans des pays considérés comme des paradis fiscaux » selon les critères du groupe, à savoir les Bermudes et les Iles Caïmans, ont été retirées. Elles seront désormais situées en France ou aux Pays-Bas » rapporte le quotidien économique Les Echos.
« Jusqu’ici le groupe publiait une liste partielle de 200 de ses filiales. Total explique dans ce communiqué que depuis 2012, 14 de ses filiales implantées « dans des pays considérés comme des paradis fiscaux » selon les critères du groupe, à savoir les Bermudes et les Iles Caïmans, ont été retirées. Elles seront désormais situées en France ou aux Pays-Bas » rapporte le quotidien économique Les Echos.
« Il faut aujourd’hui aller plus loin »
Le ministre des Finances, Michel Sapin, a salué la décision et invite les autres grands groupes français à imiter Total. Le ministre estime que ce genre de décisions qui prennent les devants sur l'appareil législatif ont un effet très positif sur l’image des groupes.
De leur côté les associations militantes pour plus de transparence des multinationales ont salué cette initiative. C’est le cas de CCFD Terre solidaire, qui par communiqué salue une « bonne nouvelle ».
L’ONG, qui avait soutenu les démarches d’appel à plus de transparence, notamment des industries extractives (notre article), estime cependant que ce n’est qu’un début : « il faut aujourd’hui aller plus loin et exiger des entreprises qu’elles disent ce qu’elles font dans chacun des territoires. » Plus loin, le communiqué explique que « les entreprises doivent rendre publiquement des comptes sur les activités qu’elles mènent, les bénéfices réalisés et les impôts payés pays par pays.»
De leur côté les associations militantes pour plus de transparence des multinationales ont salué cette initiative. C’est le cas de CCFD Terre solidaire, qui par communiqué salue une « bonne nouvelle ».
L’ONG, qui avait soutenu les démarches d’appel à plus de transparence, notamment des industries extractives (notre article), estime cependant que ce n’est qu’un début : « il faut aujourd’hui aller plus loin et exiger des entreprises qu’elles disent ce qu’elles font dans chacun des territoires. » Plus loin, le communiqué explique que « les entreprises doivent rendre publiquement des comptes sur les activités qu’elles mènent, les bénéfices réalisés et les impôts payés pays par pays.»