Le modèle allemand n’en est peut-être pas un finalement. Quand en 2011 le pays annonçait entamer sa transition énergétique pour atteindre 80% de renouvelable d’ici 2050, les observateurs étaient unanimes. Très vite, certains enthousiasmes ont été douchés par l’utilisation d’usines à charbons en même temps que des investissements massifs dans l’éolien. Mais globalement, la trajectoire de l’Allemagne était vue comme au niveau des espérances d’évolution du mix énergétique en Europe.
Dans une notre d’analyse, France Stratégie montre que finalement l’Allemagne pourrait bien revenir sur ses objectifs. « Six ans après le lancement de cette politique, les ENR ont connu un essor spectaculaire et comptent aujourd'hui pour un tiers de la production d'électricité. Malgré cette indéniable prouesse technique, l'Allemagne - doublée par l'Asie - n'a pas réussi à créer une industrie leader mondial du solaire photovoltaïque et fait face à une rude concurrence internationale en matière d'éolien » explique l’organisme lié au Premier ministre.
Outre le fait que ls retombées économiques sur l’industrie ne sont pas au rendez-vous, la stratégie est de moins en moins populaire du fait des sommes investies avec pour résultat une explosion du prix de l’électricité. « Surtout, continue France Stratégie, la transition énergétique est payée au prix fort par les consommateurs, avec un prix de l'électricité qui a plus que doublé pour les particuliers entre 2000 et 2013. La facture pour la montée en puissance des ENR se révèle en effet très élevée, environ 25 milliards d'euros par an sur une vingtaine d'années. Les installations en ENR ont encore besoin du soutien financier des pouvoirs publics et des coûts annexes se chiffrant en dizaines de milliards d'euros apparaissent pour construire des lignes très haute tension nécessaires à la sécurité du réseau, afin d'éviter les risques de black-out »
Dans une notre d’analyse, France Stratégie montre que finalement l’Allemagne pourrait bien revenir sur ses objectifs. « Six ans après le lancement de cette politique, les ENR ont connu un essor spectaculaire et comptent aujourd'hui pour un tiers de la production d'électricité. Malgré cette indéniable prouesse technique, l'Allemagne - doublée par l'Asie - n'a pas réussi à créer une industrie leader mondial du solaire photovoltaïque et fait face à une rude concurrence internationale en matière d'éolien » explique l’organisme lié au Premier ministre.
Outre le fait que ls retombées économiques sur l’industrie ne sont pas au rendez-vous, la stratégie est de moins en moins populaire du fait des sommes investies avec pour résultat une explosion du prix de l’électricité. « Surtout, continue France Stratégie, la transition énergétique est payée au prix fort par les consommateurs, avec un prix de l'électricité qui a plus que doublé pour les particuliers entre 2000 et 2013. La facture pour la montée en puissance des ENR se révèle en effet très élevée, environ 25 milliards d'euros par an sur une vingtaine d'années. Les installations en ENR ont encore besoin du soutien financier des pouvoirs publics et des coûts annexes se chiffrant en dizaines de milliards d'euros apparaissent pour construire des lignes très haute tension nécessaires à la sécurité du réseau, afin d'éviter les risques de black-out »