La transition écologique vite, mais comment ? A cette question trois responsables d’organisations impliquées dans le domaine répondent que l’entreprise doit changer. Lucile Schmid co-présidente de la Green European Fondation , Géraud Guibert président de La Fabrique Ecologique , Valérie Charolles chercheure associée au Centre Edgar Morin (EHESS/CNRS) signent une tribune dans les colonnes de Libération.
« Les acteurs économiques qui participent à la transition écologique sont aujourd’hui l’objet de toutes les attentions et portent l’espoir d’un modèle économique respectueux de la nature et de l’humain, inscrit dans le long terme et dans la vie de la cité. Mais la période se caractérise également par un certain flottement, faute de règles du jeu adaptées : un quart des aliments biologiques vendus en France provient de l’étranger sans que l’empreinte écologique liée à ce transport ne soit rendue visible ; l’implication marquée de la grande distribution pour les produits biologiques s’est faite en transposant des règles d’achat qui reposent sur la domination du distributeur, privant les petits producteurs de rémunération décente » écrivent-ils.
Selon eux, les règles capitalistes classiques dans le monde de l’entreprise ne peuvent permettre d’entamer sérieusement la transition. C’est la raison pour laquelle ils appellent à ce qu’un nouveau modèle d’entreprise prenne le dessus. « Dans la mise en place d’un nouveau modèle d’entreprise, le choix des valeurs à privilégier peut se nourrir des enseignements concrets des dynamiques aujourd’hui à l’œuvre, qui surprennent par leur caractère accéléré et souvent inédit. Les exemples de partenariats entre des grands groupes et des associations, des individus motivés et des acteurs financiers sont nombreux, souvent avec une dimension territoriale et de solidarité, rejoignant fréquemment l’innovation sociale et l’insertion solidaire » avancent-ils. Pour les auteurs, la RSE telle qu’elle s’est démocratisée est positive « mais n’a pas été l’outil d’un changement de culture à la hauteur des transformations nécessaires, ne modifiant ni les priorités ni les modes de fonctionnement des entreprises. Et pourtant c’est sur ces deux axes-là qu’il faut agir, en mettant d’abord en place un autre rapport à la temporalité. »
Lire ici en intégralité la tribune sur le site du journal Libération
« Les acteurs économiques qui participent à la transition écologique sont aujourd’hui l’objet de toutes les attentions et portent l’espoir d’un modèle économique respectueux de la nature et de l’humain, inscrit dans le long terme et dans la vie de la cité. Mais la période se caractérise également par un certain flottement, faute de règles du jeu adaptées : un quart des aliments biologiques vendus en France provient de l’étranger sans que l’empreinte écologique liée à ce transport ne soit rendue visible ; l’implication marquée de la grande distribution pour les produits biologiques s’est faite en transposant des règles d’achat qui reposent sur la domination du distributeur, privant les petits producteurs de rémunération décente » écrivent-ils.
Selon eux, les règles capitalistes classiques dans le monde de l’entreprise ne peuvent permettre d’entamer sérieusement la transition. C’est la raison pour laquelle ils appellent à ce qu’un nouveau modèle d’entreprise prenne le dessus. « Dans la mise en place d’un nouveau modèle d’entreprise, le choix des valeurs à privilégier peut se nourrir des enseignements concrets des dynamiques aujourd’hui à l’œuvre, qui surprennent par leur caractère accéléré et souvent inédit. Les exemples de partenariats entre des grands groupes et des associations, des individus motivés et des acteurs financiers sont nombreux, souvent avec une dimension territoriale et de solidarité, rejoignant fréquemment l’innovation sociale et l’insertion solidaire » avancent-ils. Pour les auteurs, la RSE telle qu’elle s’est démocratisée est positive « mais n’a pas été l’outil d’un changement de culture à la hauteur des transformations nécessaires, ne modifiant ni les priorités ni les modes de fonctionnement des entreprises. Et pourtant c’est sur ces deux axes-là qu’il faut agir, en mettant d’abord en place un autre rapport à la temporalité. »
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