L’évaluation des flux financiers illicites est au cœur des préoccupations des pays et agences internationales. Car pour mobiliser les acteurs, il faut être capable de dire ce que représente un trafic. « La CNUCED et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont finalisé un cadre conceptuel pour la mesure statistique des flux financiers illicites (IFF).
Ce cadre est le résultat de vastes consultations d'experts tenues en 2017-2018 et reflète les considérations approfondies d'un groupe de travail international en 2019-2020 auquel ont participé des organisations internationales et des experts nationaux en fiscalité, en douane et en statistique » expliqué par communiqué le CNUCED.
« Chaque année, le crime organisé, le commerce de marchandises illégales et les pratiques fiscales et commerciales illégales ou illicites génèrent des milliards de dollars en flux illicites. Cela comprend les produits de la criminalité qui sont acheminés à l'étranger, souvent vers des refuges sûrs. Ces fonds peuvent également être blanchis et réinvestis sur les marchés légaux, ou ils peuvent provenir de l'économie légale et être transférés illégalement à l'étranger. Les FFI privent les gouvernements de recettes essentielles et creusent l'écart de financement pour le travail nécessaire à la réalisation du Programme pour le développement durable à l'échelle 2030, que la CNUCED estime à 2 500 milliards de dollars par an dans les seuls pays en développement » continue le texte.
La nouvelle méthode retient quatre types principaux d’activités qui génèrent des flux illégaux : les activités fiscales et commerciales illégales, les marchés illégaux, la corruption et l’exploitation ou financement de la criminalité et du terrorisme. Autant de raisons qui doivent faire comprendre aux États que les IFF sont le nerf de plusieurs guerres stratégiques. En s’attaquant à l’argent, c’est aussi à l’impunité que l’on s’attaque dans le domaine des trafics illégaux.
Ce cadre est le résultat de vastes consultations d'experts tenues en 2017-2018 et reflète les considérations approfondies d'un groupe de travail international en 2019-2020 auquel ont participé des organisations internationales et des experts nationaux en fiscalité, en douane et en statistique » expliqué par communiqué le CNUCED.
« Chaque année, le crime organisé, le commerce de marchandises illégales et les pratiques fiscales et commerciales illégales ou illicites génèrent des milliards de dollars en flux illicites. Cela comprend les produits de la criminalité qui sont acheminés à l'étranger, souvent vers des refuges sûrs. Ces fonds peuvent également être blanchis et réinvestis sur les marchés légaux, ou ils peuvent provenir de l'économie légale et être transférés illégalement à l'étranger. Les FFI privent les gouvernements de recettes essentielles et creusent l'écart de financement pour le travail nécessaire à la réalisation du Programme pour le développement durable à l'échelle 2030, que la CNUCED estime à 2 500 milliards de dollars par an dans les seuls pays en développement » continue le texte.
La nouvelle méthode retient quatre types principaux d’activités qui génèrent des flux illégaux : les activités fiscales et commerciales illégales, les marchés illégaux, la corruption et l’exploitation ou financement de la criminalité et du terrorisme. Autant de raisons qui doivent faire comprendre aux États que les IFF sont le nerf de plusieurs guerres stratégiques. En s’attaquant à l’argent, c’est aussi à l’impunité que l’on s’attaque dans le domaine des trafics illégaux.