Respirer de l’air pollué est inquiétant, le respirer en haletant lors d’un effort physique est pire. Partant de ce principe très simple, l’ONG Greenpeace a décidé de se pencher sur les niveaux de pollution de terrains de sport situés en ville. Les résultats sont inquiétants et interrogent sur la protection des enfants et adolescents qui font leur sport en centre-ville.
Six terrains de foot citadins à Paris, Lyon et Marseille ont été sélectionnés par l’association pour dresser un mini état des lieux. Les militants ont mesuré les niveaux de dioxyde d’azote (NO2) qui est particulièrement nocif et provient des échappements de voitures. « A l’exception d’un stade lyonnais, tous présentent des dépassements des valeurs limites prônées par l’Organisation mondiale de la santé (40 µg/m3 en moyenne annuelle). Avec une pointe à plus de 120 µg/m3 le 21 mai, sur le complexe sportif La Martine, implanté le long de l’autoroute A7, dans le nord de Marseille » rapporte le journal Le Monde. Pour l’ONG, « Ces niveaux de concentration sont particulièrement préoccupants parce qu’ils interviennent dans des lieux et à des heures où des enfants et des adultes peuvent pratiquer une activité physique et donc inhaler quatre à dix fois plus de polluants atmosphériques qu’au repos. »
Comme pour enfoncer le clou, l’association explique avoir mesurés ces taux à des moments qui ne sont pas considérés comme des pics de pollution. « Limitées à des périodes de deux heures, correspondant à des entraînements ou des matchs, les sessions de mesures effectuées par Greenpeace ne suffisent pas à tirer des conclusions définitives. Les données manquent sur la situation des complexes sportifs. La dernière étude réalisée par Airparif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, remonte à décembre 2012 » précise le quotidien français. Il apparait ainsi que quasiment aucun terrain en extérieur ne respecte les normes à Paris. Une situation qui s’expliquerait notamment par le fait que la plupart des terrains sont situés aux abords du périphérique pour des raisons d’urbanisme et de pression foncière.
Six terrains de foot citadins à Paris, Lyon et Marseille ont été sélectionnés par l’association pour dresser un mini état des lieux. Les militants ont mesuré les niveaux de dioxyde d’azote (NO2) qui est particulièrement nocif et provient des échappements de voitures. « A l’exception d’un stade lyonnais, tous présentent des dépassements des valeurs limites prônées par l’Organisation mondiale de la santé (40 µg/m3 en moyenne annuelle). Avec une pointe à plus de 120 µg/m3 le 21 mai, sur le complexe sportif La Martine, implanté le long de l’autoroute A7, dans le nord de Marseille » rapporte le journal Le Monde. Pour l’ONG, « Ces niveaux de concentration sont particulièrement préoccupants parce qu’ils interviennent dans des lieux et à des heures où des enfants et des adultes peuvent pratiquer une activité physique et donc inhaler quatre à dix fois plus de polluants atmosphériques qu’au repos. »
Comme pour enfoncer le clou, l’association explique avoir mesurés ces taux à des moments qui ne sont pas considérés comme des pics de pollution. « Limitées à des périodes de deux heures, correspondant à des entraînements ou des matchs, les sessions de mesures effectuées par Greenpeace ne suffisent pas à tirer des conclusions définitives. Les données manquent sur la situation des complexes sportifs. La dernière étude réalisée par Airparif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, remonte à décembre 2012 » précise le quotidien français. Il apparait ainsi que quasiment aucun terrain en extérieur ne respecte les normes à Paris. Une situation qui s’expliquerait notamment par le fait que la plupart des terrains sont situés aux abords du périphérique pour des raisons d’urbanisme et de pression foncière.