Férié hier, travail aujourd’hui. Pour ceux qui ne font pas le pont, l’utilité du 1er novembre est tout à fait questionnable. A l’image des autres jours fériés, la Toussaint est un jour où l’on n’a pas le choix dans la plupart des cas. Une situation peu arrangeante alors que l’on pourrait préférer avoir un jour de congé en plus à accoler à notre convenance pour rallonger un weekend ou des vacances, rappelle le site Vibrations.fr : « On est d'ailleurs aussi nombreux à préférer travailler un jour férié mais avoir un jour de récupération à poser à un moment qui nous paraît plus propice. Et si à l'origine, ces jours comme le 1er novembre sont fériés pour des raisons commémoratives ou religieuses, ils sont maintenant vus plus souvent comme un jour de congé classique. Seuls 10% des salariés assurent d'ailleurs vraiment commémorer ce jour comme il se doit. » Et le site de conclure, « Attention, à tous ceux qui aiment les jours fériés, un autre jour pourrait bientôt être travaillé sans être payé en solidarité avec les personnes âgées. C'est déjà le cas pour le lundi de Pentecôte dans la plupart des entreprises. »
Mathématiquement, le deuxième jour férié travaillé gratuitement est logique. Il permettrait en effet de faire entrer 2,4 milliards d’euros de plus dans les caisses de l’Etat quand l’Etat court après 8 milliards annuels d’ici 2060 pour tenir le choc du vieillissement de la population. Mais si l’idée est régulièrement remise sur la table, l’exécutif n’a pas manifesté de volonté de l’inclure dans ses projets. Du bout des lèvres la ministre des Solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, avait évoqué l’idée dans un entretien à BFMTV en avril dernier. « Jean-Pierre Raffarin avait inventé la journée de solidarité active. (...) On pourrait imaginer deux lundis de Pentecôte travaillés. » Mais depuis plus de nouvelles.
Mathématiquement, le deuxième jour férié travaillé gratuitement est logique. Il permettrait en effet de faire entrer 2,4 milliards d’euros de plus dans les caisses de l’Etat quand l’Etat court après 8 milliards annuels d’ici 2060 pour tenir le choc du vieillissement de la population. Mais si l’idée est régulièrement remise sur la table, l’exécutif n’a pas manifesté de volonté de l’inclure dans ses projets. Du bout des lèvres la ministre des Solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, avait évoqué l’idée dans un entretien à BFMTV en avril dernier. « Jean-Pierre Raffarin avait inventé la journée de solidarité active. (...) On pourrait imaginer deux lundis de Pentecôte travaillés. » Mais depuis plus de nouvelles.