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Signature d’un accord africain sur la mobilité climatique

Sébastien Arnaud
19/09/2023



L’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) revient sur la signature d’un accord africain sur la question cruciale des migrations climatiques sur le continent.



Creative Commons - Pexels
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Retenir la jeunesse et lutter contre les effets du réchauffement climatique. Les enjeux de la mobilité climatique sont cruciaux pour le continent africain. Raison pour laquelle, en marge d’une rencontre continentale, un document dédié à ce sujet a été signé par les représentants des pays présents. Intitulé « Déclaration ministérielle de Kampala sur la migration, l’environnement et le changement climatique », le texte vise à inscrire la problématique parmi les sujets de coopérations régionaux.

« La signature ministérielle a eu lieu lors du Sommet africain sur le climat qui se tient actuellement à Nairobi, au Kenya, et a été officialisée par les gouvernements du Kenya et de l'Ouganda, avec le soutien de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Centre de collaboration régionale pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Dans la perspective de la signature, quarante-huit pays africains, six communautés économiques régionales africaines et des représentants de haut niveau de la Commission de l'Union africaine et des gouvernements de l'Ouganda et du Kenya s'étaient réunis à Nairobi du 23 au 25 août pour élaborer et finaliser la déclaration élargie. Celle-ci vise à développer une approche intégrée et un cadre d'action pour la mobilité humaine induite par les changements climatiques sur l'ensemble du continent africain », explique l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM).

« L'OIM réaffirme son engagement à travailler main dans la main avec les États membres, les communautés et d'autres organisations sur des solutions efficaces et durables pour les personnes qui veulent rester, pour les personnes en mouvement et pour celles qui veulent ou doivent se déplacer en raison des effets des changements climatiques sur le continent africain », poursuit le communiqué.

Les enjeux sont colossaux puisque la Banque mondiale estime qu’il pourrait y avoir plus de cent millions de migrants internes en Afrique d’ici 2050. Avec des déstabilisations démographiques et économique très importantes à la clé.







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