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Sécurité routière, les entreprises aussi doivent jouer un rôle

Sébastien Arnaud
14/10/2016



Partant du constat que les accidents de la route sont la première cause de mortalité au travail, vingt et une entreprises ont médiatisé leur engagement autour d’un appel à s’engager de manière concrète. Avec sept engagements, les entreprises sont invitées à agir pour limiter le nombre de morts notamment en empêchant les conversations au volant.



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483 personnes sont mortes en 2015 dans des accidents de la route dans le cadre de leur travail, soit pour s’y rendre soit lors d’un déplacement professionnel. La responsabilité des entreprises dans ce domaine est peu connue, surtout pour les trajets, et pourtant elle peut agir aussi dans ce domaine.

Vingt et une grandes entreprises l’ont prouvé mardi en s’engageant dans ce domaine place Beauvau, au ministère de l’Intérieur. A l’occasion de l’appel national des entreprises pour la sécurité routière, ces sociétés ont été les premières à signer un appel destiné aux entreprises.

« Signer l’appel revient à prendre sept engagements, parmi lesquels « exiger le port de la ceinture de sécurité », « favoriser la formation à la sécurité routière des salariés » ou encore « limiter aux cas d’urgence les conversations téléphoniques au volant ». Mais comment faire en sorte que ces consignes soient respectées, alors même que les salariés sont souvent soumis à des injonctions contradictoires ? » s’interroge le quotidien La Croix.

Au minimum arrêter de couvrir les infractions

Le jour de l’appel, un sondage réalisé par l’Ifop a rapporté que plus des deux tiers des personnes interrogées répondent aux appels de leurs clients au volent ou ont déjà dépassé la vitesse limite pour être à l’heure à un engagement professionnel.

« Toutes ces entreprises ont surtout depuis longtemps – et volontairement – responsabilisé leurs salariés en cas d’infraction au code de la route. De nombreux employés échappent en effet aux sanctions en cas de dépassement des vitesses autorisées quand ils conduisent une voiture de service – le radar se contente généralement de photographier la plaque d’immatriculation arrière du véhicule, qui est enregistré au nom de l’entreprise » continue le quotidien.

Lire ici l’article du journal La Croix dans son intégralité






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