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Presque un cinquième de l’eau distribuée n’est pas utilisée à cause des canalisations. « En pleine période de sécheresse, le constat est particulièrement marquant : environ un milliard de litres d'eau s'échappent chaque année des canalisations vieillissantes sous nos pieds. En 2019, cela représentait près de 19,6 % du volume mis en distribution, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 18,5 millions de Français. Si le taux de rendement de notre réseau tend très légèrement à s'améliorer d'année en année, nombreuses sont les communes qui auraient bien eu besoin de toute cette eau, comme Seillans (Var) ou Arbignieu (Ain), où les maires ont restreint la consommation de leurs habitants » nous apprend Le Figaro .
On ne peut pas dire que cette eau est gaspillée puisqu’elle rejoint les nappes phréatiques et le cycle de l’eau, mais elle est une perte dans les volumes d’eau traitée pour être potable et prête à distribuer. « Le coupable est tout désigné : le vieillissement. La moitié des canalisations françaises ont aujourd'hui plus d'une cinquantaine d'années. Sur les 850.000 km de réseau d'eau potable, seulement 0,61% est rénové par an selon la directrice du CIEau. Selon le dernier rapport FP2E (Fédération Professionnelle des Entreprises de l'Eau)/BIPE (Bureau d'Information et de Précisions Économiques), le gouvernement ambitionnait à l'issue des Assises de l'eau en 2018 de porter ce chiffre à 1%. À cela s'ajoute l'apparition de cercles vicieux. Une des conséquences de la sécheresse des sols est en effet de mettre sous pression les canalisations enterrées, accentuant leur détérioration. Les réductions périodiques de débit, mises en place par certaines communes pour économiser l'eau, abîment également ces canalisations de l'intérieur » appuie le quotidien. Relayant les analyses d’experts sur la nécessité de l’entretien du réseau, surtout dans les zones rurales où la distribution est moins rentable.
Lire ici en intégralité l’article du « Figaro »
On ne peut pas dire que cette eau est gaspillée puisqu’elle rejoint les nappes phréatiques et le cycle de l’eau, mais elle est une perte dans les volumes d’eau traitée pour être potable et prête à distribuer. « Le coupable est tout désigné : le vieillissement. La moitié des canalisations françaises ont aujourd'hui plus d'une cinquantaine d'années. Sur les 850.000 km de réseau d'eau potable, seulement 0,61% est rénové par an selon la directrice du CIEau. Selon le dernier rapport FP2E (Fédération Professionnelle des Entreprises de l'Eau)/BIPE (Bureau d'Information et de Précisions Économiques), le gouvernement ambitionnait à l'issue des Assises de l'eau en 2018 de porter ce chiffre à 1%. À cela s'ajoute l'apparition de cercles vicieux. Une des conséquences de la sécheresse des sols est en effet de mettre sous pression les canalisations enterrées, accentuant leur détérioration. Les réductions périodiques de débit, mises en place par certaines communes pour économiser l'eau, abîment également ces canalisations de l'intérieur » appuie le quotidien. Relayant les analyses d’experts sur la nécessité de l’entretien du réseau, surtout dans les zones rurales où la distribution est moins rentable.
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