Aux grands maux les grands remèdes. La mairie de Rome vient d’annoncer qu’à partir de vendredi 28 juillet l’eau sera coupée huit heures par jour en raison de la sécheresse exceptionnelle qui touche la ville. Une situation inédite depuis bien longtemps pour cette ville plurimillénaire. « Il y avait l’eau Julia, l’eau Augusta ou l’eau Claudia, du nom des empereurs ou des patriciens romains, bâtisseurs d’aqueducs pour assurer l’approvisionnement hydrique de Rome. Depuis plus de deux mille ans, la cité éternelle n’a jamais vraiment connu de pénurie d’eau » contextualise Libération .
Signe de cette situation exceptionnelle, certains réservoirs traditionnels pour la ville ne sont plus prélevé à cause de niveaux trop bas. « La veille, il avait décidé d’interrompre les prélèvements d’eau potable dans le lac de Bracciano, situé à une quarantaine de kilomètres au nord de la ville et qui sert en partie de réserve hydrique à la capitale. Le niveau de ce bassin naturel est déjà descendu de 1,5 mètre et met en danger l’équilibre écologique de la zone. Avec 86 000 mètres cube d’eau prélevés chaque jour, le niveau du lac baisse quotidiennement de 1,5 millimètre auxquels il faut ajouter 8 millimètres de diminution provoquée par la sécheresse » raconte le quotidien français.
Outre les aspects climatiques, le réchauffement général de la température et une année particulièrement chaude, la ville souffre aussi d’une mauvaise gestion des réseaux d’acheminement de l’eau. D’après les chiffres avancés par les autorités locales, 44% de l’eau qui est récupérée dans les réservoirs n’arrive pas à destination. Un gaspillage hallucinant qui s’explique avant tout par des infrastructures qui datent de trente ans et n’ont pas été entretenues correctement. Par ailleurs, les Romains sont des grands consommateurs avec une moyenne de 300 litre par habitant et par jour contre 245 en Italie. Des habitudes qui vont devoir changer pour éviter que chaque année, comme cela risque d’être le cas ces prochaines semaines, les belles fontaines de la ville se transforment en vasques sèches.
Signe de cette situation exceptionnelle, certains réservoirs traditionnels pour la ville ne sont plus prélevé à cause de niveaux trop bas. « La veille, il avait décidé d’interrompre les prélèvements d’eau potable dans le lac de Bracciano, situé à une quarantaine de kilomètres au nord de la ville et qui sert en partie de réserve hydrique à la capitale. Le niveau de ce bassin naturel est déjà descendu de 1,5 mètre et met en danger l’équilibre écologique de la zone. Avec 86 000 mètres cube d’eau prélevés chaque jour, le niveau du lac baisse quotidiennement de 1,5 millimètre auxquels il faut ajouter 8 millimètres de diminution provoquée par la sécheresse » raconte le quotidien français.
Outre les aspects climatiques, le réchauffement général de la température et une année particulièrement chaude, la ville souffre aussi d’une mauvaise gestion des réseaux d’acheminement de l’eau. D’après les chiffres avancés par les autorités locales, 44% de l’eau qui est récupérée dans les réservoirs n’arrive pas à destination. Un gaspillage hallucinant qui s’explique avant tout par des infrastructures qui datent de trente ans et n’ont pas été entretenues correctement. Par ailleurs, les Romains sont des grands consommateurs avec une moyenne de 300 litre par habitant et par jour contre 245 en Italie. Des habitudes qui vont devoir changer pour éviter que chaque année, comme cela risque d’être le cas ces prochaines semaines, les belles fontaines de la ville se transforment en vasques sèches.