À un mois de la COP23 et en amont du Sommet de Paris sur le climat de décembre, le CESE a adopté un avis « Sciences et société : répondre ensemble aux enjeux climatiques » qui rappelle combien le dialogue entre les scientifiques et la société civile est crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Parmi ses propositions, le CESE recommande d'agir au plus haut niveau de l'Etat en créant un poste de « chief scientist » auprès du Président de la République, d'établir une plus grande transparence dans les déclarations de liens d'intérêt des membres de la communauté scientifique et de lancer un dialogue structuré et créatif entre la société civile, les pouvoirs publics et la communauté scientifique.
Pour le CESE, le dialogue entre sciences et société doit être accompagné au plus haut niveau de l'Etat par la création d'une fonction de « chief scientist », rattaché.e au Président de la République sur le modèle du Royaume-Uni. Elle.il aurait pour mission tant d'informer les ministres sur les problématiques que de les éclairer sur les sujets à l'agenda politique ayant trait à la science et au climat. Le CESE insiste pour que les connaissances scientifiques deviennent une composante à part entière de la réflexion politique. Il préconise également une évolution de l'OPECST vers une instance composée de membres des trois assemblées pour répondre à leur besoin commun d'analyse des choix scientifiques et technologiques.
Pour bâtir des réponses collectives aux enjeux du changement climatique, il est nécessaire de créer les conditions d'un dialogue de qualité entre la communauté scientifique, la société civile et les pouvoirs publics. Ce dialogue ne sera possible que si les citoyen.ne.s ont confiance dans la communauté scientifique. Le CESE préconise donc une déclaration systématique de tous les liens, financiers ou non, existants entre les industriel.le.s et les chercheur.euse.s, avec un meilleur contrôle de celle-ci.
Grâce à l'acquisition de savoirs d'expérience, d'usage ou encore d'une véritable expertise, les citoyen.ne.s sont devenu.e.s plus légitimes pour contribuer à la réflexion sur les enjeux climatiques. Cette montée en puissance crée les conditions propices à une meilleure association des citoyen.ne.s à la recherche, ce que recommande le CESE, en mobilisant ces dernier.ère.s plus systématiquement dans la construction des projets de recherche sur le climat et dans les démarches scientifiques conduites dans les territoires. Le CESE préconise également que la co-construction de projets de recherche soit facilitée en temps, en moyen et pleinement reconnue, tant dans la formation doctorale que dans le déroulement de la carrière des chercheur.euse.s.
Pour le CESE, l'action des entreprises est incontournable dans la lutte contre le réchauffement climatique et leurs efforts dans ce sens doivent être encouragés. Ainsi le CESE recommande que la simplification des démarches d'appels à projets pour les PME soit poursuivie afin de renforcer l'opportunité de création de projets collaboratifs concernant l'accès aux services climatiques (dossiers administratifs plus succincts, délais courts de traitement des appels,...).
Parmi ses propositions, le CESE recommande d'agir au plus haut niveau de l'Etat en créant un poste de « chief scientist » auprès du Président de la République, d'établir une plus grande transparence dans les déclarations de liens d'intérêt des membres de la communauté scientifique et de lancer un dialogue structuré et créatif entre la société civile, les pouvoirs publics et la communauté scientifique.
Pour le CESE, le dialogue entre sciences et société doit être accompagné au plus haut niveau de l'Etat par la création d'une fonction de « chief scientist », rattaché.e au Président de la République sur le modèle du Royaume-Uni. Elle.il aurait pour mission tant d'informer les ministres sur les problématiques que de les éclairer sur les sujets à l'agenda politique ayant trait à la science et au climat. Le CESE insiste pour que les connaissances scientifiques deviennent une composante à part entière de la réflexion politique. Il préconise également une évolution de l'OPECST vers une instance composée de membres des trois assemblées pour répondre à leur besoin commun d'analyse des choix scientifiques et technologiques.
Pour bâtir des réponses collectives aux enjeux du changement climatique, il est nécessaire de créer les conditions d'un dialogue de qualité entre la communauté scientifique, la société civile et les pouvoirs publics. Ce dialogue ne sera possible que si les citoyen.ne.s ont confiance dans la communauté scientifique. Le CESE préconise donc une déclaration systématique de tous les liens, financiers ou non, existants entre les industriel.le.s et les chercheur.euse.s, avec un meilleur contrôle de celle-ci.
Grâce à l'acquisition de savoirs d'expérience, d'usage ou encore d'une véritable expertise, les citoyen.ne.s sont devenu.e.s plus légitimes pour contribuer à la réflexion sur les enjeux climatiques. Cette montée en puissance crée les conditions propices à une meilleure association des citoyen.ne.s à la recherche, ce que recommande le CESE, en mobilisant ces dernier.ère.s plus systématiquement dans la construction des projets de recherche sur le climat et dans les démarches scientifiques conduites dans les territoires. Le CESE préconise également que la co-construction de projets de recherche soit facilitée en temps, en moyen et pleinement reconnue, tant dans la formation doctorale que dans le déroulement de la carrière des chercheur.euse.s.
Pour le CESE, l'action des entreprises est incontournable dans la lutte contre le réchauffement climatique et leurs efforts dans ce sens doivent être encouragés. Ainsi le CESE recommande que la simplification des démarches d'appels à projets pour les PME soit poursuivie afin de renforcer l'opportunité de création de projets collaboratifs concernant l'accès aux services climatiques (dossiers administratifs plus succincts, délais courts de traitement des appels,...).