« La ville des Verts veut devenir une ville verte » ironise Le Parisien-Aujourd’hui en France. Le quotidien rapporte en effet qu’un plan d’investissement dans l’énergie solaire est déployé dans cette ville de 170 000 habitants. Usant jusqu’au bout des références footballistiques, la mairie annonce que l’équivalent de trente terrains de foot de panneaux solaires vont être installés sur les toits de cent-cinquante habitations d’ici 2021. Un total qui, malgré la différence de taille entre les deux villes, correspond au triple de ce que la Ville de Paris a installé durant la dernière décennie. Chiffre qui n’inclue pas les infrastructures privées qui ne sont pas l’initiative de la municipalité. « Ces 20 ha de panneaux solaires vont permettre à Saint-Etienne Métropole de produire 33 gigawatts/heure par an d'électricité, « soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 12 000 logements », poursuit Gaël Perdriau.C'est au sein du principal dépôt de la Stas (Société des transports de l'agglomération stéphanoise) que la pose de 5 000 premiers panneaux photovoltaïques a débuté. « Dès l'an prochain, ils alimenteront la moitié de notre réseau de tramways. » L'investissement est à 100 % porté par la société GreenYellow, une filiale du groupe stéphanois Casino, et CoopaWatt, une association spécialisée dans l'accompagnement de projets d'énergie renouvelable » ajoute le quotidien.
Pour le responsable local, l’idée est de faire de la ville le « champion de France » du photovoltaïque. Mais plus largement « l'objectif que l'on se fixe, c'est de rendre le territoire de l'agglomération 100 % autonome d'ici à 2050 ». Une ambition de taille pour cette ville de taille moyenne. Un programme à suivre de près par les autres villes. Saint Etienne étant une ville enclavée sans ressources en vent ou en hydrauliques exceptionnelles, sa réussite pourrait être encourageant pour nombre de villes qui n’ont pas encore sérieusement lancé leur transition énergétique.
Pour le responsable local, l’idée est de faire de la ville le « champion de France » du photovoltaïque. Mais plus largement « l'objectif que l'on se fixe, c'est de rendre le territoire de l'agglomération 100 % autonome d'ici à 2050 ». Une ambition de taille pour cette ville de taille moyenne. Un programme à suivre de près par les autres villes. Saint Etienne étant une ville enclavée sans ressources en vent ou en hydrauliques exceptionnelles, sa réussite pourrait être encourageant pour nombre de villes qui n’ont pas encore sérieusement lancé leur transition énergétique.