Dans un communiqué, l'association écologiste "Les Amis de la Terre" explique que les quatre acteurs ont annoncé la fin de leurs soutiens directs aux projets de production de pétrole issu des sables bitumineux.
C'est sur la question de leurs soutiens aux entreprises du secteur que l'écart se creuse entre les différentes annonces : AXA et Natixis semblent suivre la voie tracée par BNP Paribas, alors que Crédit Agricole et Société Générale ne bougent pas sur cette question.
BNP Paribas avait adopté un seuil d'exclusion de 30% d'exposition aux sables bitumineux, celle-ci étant adossée aux réserves pour les sociétés impliquées dans l'exploration et la production, et au chiffre d'affaires pour les autres entreprises.
AXA désinvestit des principaux producteurs de l'industrie des sables bitumineux, en excluant les entreprises dont les réserves de sables bitumineux représentent plus de 30% de leurs réserves totales. Cela couvre 13 entreprises productrices de sables bitumineux auxquelles était exposé le groupe AXA. De plus, AXA n'assurera plus aucune activité liée à la production ou au transport de sables bitumineux.
Natixis s'engage à exclure les entreprises dont l'activité est principalement adossée à des réserves de sables bitumineux ou dont les revenus reposent principalement sur le pétrole issu des sables bitumineux. Les critères d'exclusion que décidera d'adopter la banque seront déterminants pour juger de la qualité de sa politique.
Sur le transport du pétrole issu des sables bitumineux, ce sont encore une fois AXA et Natixis qui suivent BNP Paribas, laissant Crédit Agricole et Société Générale à la traîne.
À l'instar de ses engagements sur la production, AXA désinvestit des trois principaux opérateurs de pipelines et n'assurera plus ni ces entreprises ni aucune activité liée aux sables bitumineux. Son désinvestissement des sables bitumineux s'élève au total à 700 millions d'euros.
Natixis s'est engagée à mettre fin à ses soutiens aux projets de pipelines et terminaux de sables bitumineux, ainsi qu'aux entreprises dont les revenus reposent principalement sur le transport, le stockage ou l'exportation de pétrole issu des sables bitumineux. Là encore, la question du seuil d'exclusion sera cruciale pour déterminer l'impact de cette mesure.
Crédit Agricole a acté l'exclusion de son portefeuille de tous les projets de sables bitumineux, y compris les projets d'infrastructures de transport, mais continue à financer les entreprises qui portent ces projets.
Société Générale est la seule banque à ne pas avoir bougé sur le financement des pipelines ni sur les autres activités liées aux sables bitumineux hors production.
C'est sur la question de leurs soutiens aux entreprises du secteur que l'écart se creuse entre les différentes annonces : AXA et Natixis semblent suivre la voie tracée par BNP Paribas, alors que Crédit Agricole et Société Générale ne bougent pas sur cette question.
BNP Paribas avait adopté un seuil d'exclusion de 30% d'exposition aux sables bitumineux, celle-ci étant adossée aux réserves pour les sociétés impliquées dans l'exploration et la production, et au chiffre d'affaires pour les autres entreprises.
AXA désinvestit des principaux producteurs de l'industrie des sables bitumineux, en excluant les entreprises dont les réserves de sables bitumineux représentent plus de 30% de leurs réserves totales. Cela couvre 13 entreprises productrices de sables bitumineux auxquelles était exposé le groupe AXA. De plus, AXA n'assurera plus aucune activité liée à la production ou au transport de sables bitumineux.
Natixis s'engage à exclure les entreprises dont l'activité est principalement adossée à des réserves de sables bitumineux ou dont les revenus reposent principalement sur le pétrole issu des sables bitumineux. Les critères d'exclusion que décidera d'adopter la banque seront déterminants pour juger de la qualité de sa politique.
Sur le transport du pétrole issu des sables bitumineux, ce sont encore une fois AXA et Natixis qui suivent BNP Paribas, laissant Crédit Agricole et Société Générale à la traîne.
À l'instar de ses engagements sur la production, AXA désinvestit des trois principaux opérateurs de pipelines et n'assurera plus ni ces entreprises ni aucune activité liée aux sables bitumineux. Son désinvestissement des sables bitumineux s'élève au total à 700 millions d'euros.
Natixis s'est engagée à mettre fin à ses soutiens aux projets de pipelines et terminaux de sables bitumineux, ainsi qu'aux entreprises dont les revenus reposent principalement sur le transport, le stockage ou l'exportation de pétrole issu des sables bitumineux. Là encore, la question du seuil d'exclusion sera cruciale pour déterminer l'impact de cette mesure.
Crédit Agricole a acté l'exclusion de son portefeuille de tous les projets de sables bitumineux, y compris les projets d'infrastructures de transport, mais continue à financer les entreprises qui portent ces projets.
Société Générale est la seule banque à ne pas avoir bougé sur le financement des pipelines ni sur les autres activités liées aux sables bitumineux hors production.