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SNCF, l’environnement grand oublié des chantiers à venir

Sébastien Arnaud
19/02/2018



La volonté du gouvernement de réformer la SNCF s’annonce comme le sujet d’actualité des prochains mois. Avec le rapport Spinetta comme feuille de route, on sait déjà dans quelles directions veut aller l’exécutif. On sait aussi que la question environnementale est absente des chantiers à venir.



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Et l’environnement dans tout ça ? C’est parti pour plusieurs mois. Le gouvernement se lance dans la réforme de la SNCF. Les syndicats sont vent debout et annoncent une bataille de plusieurs mois contre les réformes importantes qui sont annoncées. Les cheminots savent à quoi s’attendre puisque le gouvernement veut s’appuyer sur le rapport sur la refonte du ferroviaire commandé à Jean-Cyril Spinetta. Les enjeux économiques, de transports et sociaux sont déjà assez évidents à identifier dans le rapport et les syndicats se basent sur ce dernier pour identifier les prochains enjeux du bras de fer. Mais, comme le remarque Actu-Environnement , le rapport Spinetta frappe surtout parce qu’il ne dit pas, avec des dizaines de sujets abordés et un survol des questions environnementales.

« Essentiellement économique, le rapport met en exergue les coûts du réseau et la perspective de l'ouverture à la concurrence pour le transport de voyageurs. Le système ferroviaire coûte 10,5 milliards d'euros aux finances publiques, hors retraites. Le réseau est en mauvais état, entraînant des retards, et nécessite de forts investissements. Le constat est connu » note le site spécialisé.

« Sur une demi-page (sur les 125 que compte le rapport), Jean-Cyril Spinetta note que le transport ferroviaire ne représente que 0,6% de la consommation d'énergie en France, alors que le secteur des transports dans son entier consomme 30% de l'énergie » continue Actu-Environnement. Et de citer les quelques lignes du rapport à ce sujet : « Un voyageur en TGV émet cinquante fois moins de CO2 par kilomètre parcouru qu'en voiture, vingt-cinq fois moins qu'en covoiturage, et huit fois moins qu'en bus ; un voyage en Transilien émet vingt-cinq fois moins de CO2/km qu'en voiture ; un train de fret émet dix fois moins de CO2 par km que le nombre de poids lourds nécessaires pour transporter la même quantité de marchandises. Le transport ferroviaire peut ainsi apporter une contribution essentielle à une politique de mobilité durable. » 

Enjeu caché parmi les enjeux sociaux, la question environnementale est pourtant cruciale. Elle est l’argument d’autorité pour que le ferroviaire se développe et se transforme. Il y a cependant fort à parier, étant donné les premiers échos de la presse que le débat se focalise avant tout sur le statut des cheminots et sur les grèves à venir. Eternel recommencement de ce train de la transition énergétique que l’on ne prend jamais à temps.

Lire en intégralité l’article sur le site spécialisé Actu-Environnement






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