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Rwanda : stimuler l'éco-tourisme et les efforts de conservation du pays

Sébastien Arnaud
22/10/2015



Le Rwanda, la République Démocratique du Congo (RDC) et l'Ouganda, ont signé tous les trois en septembre dernier, le Traité de Collaboration Transfrontalière du Grand VIRUNGA (GVTC). Ce traité est un instrument légal, basé sur les programmes et activités touristiques exercés dans les aires protégées de la chaîne des montagnes des Virunga.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
A la suite du Traité de Collaboration Transfrontalière du Grand VIRUNGA (GVTC) signé avec la RDC et l’Ouganda, le Rwanda a débuté le recensement des gorilles.
 
Un communiqué de KT Press revient sur les objectifs de ce recensement et des enjeux que représente le Traité de Collaboration Transfrontalière du Grand VIRUNGA (GVTC) pour ces trois pays d’Afrique.

Stimuler le tourisme

Le communiqué rapporte les paroles du ministre congolais du Tourisme, Elvis Mutiri Wa Bashara, qui souligne l’importance de l’éco-tourisme dans cette région : « Nous avons conçu ce traité dans l'optique de promouvoir l'éco-tourisme, qui est un maillon important du secteur touristique de la région. Il profite aux populations riveraines des aires protégées en leur dotant des ressources financières de substitution».
 
Quant au ministre du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme du Rwanda, il explique pour sa part la place de choix qu’y tiennent les gorilles : « Les gorilles se déplacent dans cet espace, sans visa et nous donnent ainsi une belle leçon en terme de cohabitation pacifique des peuples. A noter aussi que leur taux de croissance dépasse le taux de croissance de la population de la région ».
 
Par conséquent, « un groupe de 60 scientifiques, accompagnés de leurs chargés de missions, vont procéder au Rwanda, au recensement de tous les gorilles de montagne, vivant le long de la frontière. Les données ainsi récoltées vont fournir des informations vitales sur les classes d'âge, les ratios de sexe, le nombre et la taille des groupes de familles de gorilles. Un bilan sur les espèces rares disparues à ce jour sera également établi. »

Car il s’agit pour ces territoires d’Afrique de « stimuler le tourisme et les efforts de conservation du pays. »

C’est pourquoi ce recensement « est soutenu par le Programme International pour le Conservation des Gorilles en partenariat avec la « Fauna and Flora International », le WWF, l'Institut Max Planck, le Fond International Dian Fossey, L'Institut de Conservation de la forêt tropicale, Gorilla Doctors et le North Carolina Zoo. »
 
 
 






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